ENQUÊTE- Un homme ayant fait l’objet d’une surveillance par les services de renseignement français est devenu gardien de la paix, vendredi dernier. · Police, justice et faits divers : Un ancien fichĂ© S devenu gardien de la paix : une enquĂȘte ouverte par l’IGPN.

Par Étienne Gless, publiĂ© le 27 Septembre 2017 9 min Police SĂ©curitĂ© Fonction publique Le 25 septembre 2017, Ă©lĂšves gardiens de la paix effectuaient leur rentrĂ©e dans les six Ă©coles de la police nationale. Pourquoi veulent-ils devenir "flic" ? Comment sont-ils recrutĂ©s ? En quoi consiste leur formation ? Pour le savoir, l'Etudiant a suivi la premiĂšre journĂ©e d'incorporation des 124 Ă©lĂšves de l'Ă©cole de Saint-Malo. Lundi 25 septembre 2017. Sous le crachin breton, le jour se lĂšve Ă  peine sur Saint-Malo 35. À quelques centaines de mĂštres des remparts de la citĂ© corsaire, la caserne de Rocabey incorpore 124 Ă©lĂšves de la 246e promotion de gardiens de la paix. CĂ©rĂ©monie des couleurs, mot de bienvenue du directeur, affectation en section, formalitĂ©s administratives, distribution de la documentation et de l'uniforme, sĂ©ance photo pour le trombinoscope de la promo et – dĂ©jĂ  ! – les premiers cours, l'apprentissage de la marche en groupe
 Le dĂ©roulĂ© de la journĂ©e est identique dans les cinq autres Ă©coles de la police nationale rĂ©partis dans toute la France. Au total, ils sont Ă  avoir rĂ©ussi le concours national. Un retour "Ă  la normale" aprĂšs 2016 "Les profils sont trĂšs variĂ©s, ils viennent de cultures diffĂ©rentes, explique Jean-Jacques Piec, commissaire divisionnaire et directeur de l'École de police nationale de Saint-Malo. La moitiĂ© de nos Ă©lĂšves gardiens de la paix sont d'anciens adjoints de sĂ©curitĂ© ADS qui ont rĂ©ussi le concours interne, l'autre moitiĂ© n'a jamais eu de contact avec la police." Quasiment toute la promotion 93 % est titulaire d'un baccalaurĂ©at et les deux tiers ont mĂȘme entamĂ© ou validĂ© des Ă©tudes supĂ©rieures. Le plus jeune a 20 ans, le plus ĂągĂ© 37 ans. En tant que pĂšre de famille, ce dernier n'est pas frappĂ© par la limite d'Ăąge de 35 ans pour se prĂ©senter au concours. La promotion affectĂ©e Ă  Saint-Malo compte un tiers de filles 43 pour deux tiers de garçons 81. Lire aussi Tous logeront en internat Ă  la caserne le temps de leur formation qui durera 12 mois. Un retour Ă  la normale aprĂšs une annĂ©e 2016 "spĂ©ciale" pour faire face en urgence Ă  la menace terroriste. La formation 2017 comptera ainsi heures sur un an contre 998 heures sur 9 mois et demi l'an passĂ©, avec une promotion plus nombreuse nouveaux policiers formĂ©s. Jean-Jacques Piec, commissaire divisionnaire et directeur de l'Ă©cole de police nationale de Saint-Malo, accueille 124 Ă©lĂšves gardiens de la paix de la 246e promotion. // © Etienne Gless Au concours externe entretien et gestion du stress Parmi les nouvelles recrues, Marion, 24 ans, est titulaire d'une licence de sciences politiques. Elle a poussĂ© ses Ă©tudes jusqu'au master 1 en droit pĂ©nal et sciences criminelles de l'universitĂ© de Nantes. "Le droit pĂ©nal m'a donnĂ© envie de devenir gardien de la paix. J'ai arrĂȘtĂ© mes Ă©tudes universitaires aprĂšs mon M1 pour prendre un poste d'assistante d'Ă©ducation dans un collĂšge des Yvelines 78. Cela m'a laissĂ© du temps pour prĂ©parer le concours", explique la jeune femme. Lire aussi Le plus dur dans ce concours ? "L'entretien de motivation devant un jury de quatre personnes et l'Ă©preuve de gestion du stress vous ĂȘtes enfermĂ© dans le noir, une consigne d'urgence est donnĂ©e et vous devez effectuer un parcours Ă  l'aveugle composĂ© d'exercices faisant appel Ă  vos aptitudes sensorielles et cognitives. Le tout est chronomĂ©trĂ© et vous devez restituer les informations portrait-robot, schĂ©ma du parcours effectuĂ© en fonction de vos perceptions, etc." Être ADS puis passer le concours interne un bon test De son cĂŽtĂ©, Yoann, 26 ans, est arrivĂ© dans la formation via le concours interne car il a d'abord passĂ© trois ans et demi comme ADS adjoint de sĂ©curitĂ© Ă  Rennes 35. "ADS, si vous avez 20–21 ans, c'est une excellente façon de dĂ©couvrir le mĂ©tier de policier et de savoir si vous ĂȘtes fait pour ça", explique l'Ă©tudiant, titulaire d'un bac pro en Ă©levage canin et fĂ©lin. "J'ai tournĂ© dans plusieurs services. En zone de sĂ©curitĂ© prioritaire, nous faisions de la police de proximitĂ©. À Police Secours, nous intervenions dans un quartier sensible. J'ai cĂŽtoyĂ© la violence urbaine, la violence conjugale et la mort", confie Yohann qui se souvient avoir Ă©tĂ© trĂšs marquĂ© par les dĂ©cĂšs et "les autres situations oĂč l'on se sent impuissant". La vague d'attentats de 2015 et 2016 en France ? "J'Ă©tais dĂ©jĂ  adjoint de sĂ©curitĂ© et cela a changĂ© ma vision du mĂ©tier. Nous devons ĂȘtre prĂ©parĂ©s Ă  y faire face. J'attends de ma formation qu'elle me donne toutes les armes juridiques et opĂ©rationnelles pour exercer complĂštement mon mĂ©tier sur la voie publique". Une ruelle de simulation est utilisĂ©e lors des sĂ©ances de technique de sĂ©curitĂ© en intervention. // © Etienne Gless Assistante sociale hier, gardienne de la paix demain Pour LoĂŻk, 21 ans, bachelier ES en 2013, "entrer dans la police est un rĂȘve d'enfant". Lui aussi a d'abord Ă©tĂ© adjoint de sĂ©curitĂ©. "Cela a confortĂ© mon envie de faire ce mĂ©tier et m'a fait dĂ©couvrir les missions du policier accueillir le public, assurer la sĂ©curité " Laurie, 23 ans, a exercĂ© six mois comme ADS pour Police Secours et prĂ©parĂ© le concours de gardien de la paix en interne. "J'ai Ă©chouĂ© au concours externe une premiĂšre fois Ă  19 ans. Je n'avais pas le niveau physique", explique-t-elle. Laurie devient alors assistante sociale et exerce trois ans, une fois son diplĂŽme d'Etat en poche. Mais sa vocation premiĂšre la tenaille et sa seconde tentative au concours aura Ă©tĂ© la bonne. Lire aussi "Ma hantise, c'Ă©tait quand mĂȘme les Ă©preuves physiques, notamment le parcours d'habiletĂ© motrice Ă  rĂ©aliser dans un temps limitĂ©." Passer d'assistante sociale Ă  gardienne de la paix un grand Ă©cart ? "Pas du tout ! assure Laurie. "Mes compĂ©tences d'assistante sociale vont me servir j'ai dĂ©veloppĂ© une grande Ă©coute qui se rĂ©vĂšle utile, notamment dans le cas de femmes victimes de violences", explique Laurie. Ses attentes ? "Que cette formation m'apporte les outils et les savoir-faire pour affronter les situations sur le terrain. C'est un mĂ©tier Ă  risques, j'en avais conscience avant mĂȘme les attentats." Premier jour de formation Ă  l'Ă©cole de police nationale de Saint-Malo. 16 h 30 l'heure de la distribution de la tenue de gardienne de la paix. // © Etienne Gless Une formation rigoureuse pour un mĂ©tier Ă  risques NouveautĂ© dans leur formation depuis les attentats en France, les apprentis gardiens de la paix suivent un module de 20 heures de formation Ă  l'intervention en tuerie de masse. Dans son mot de bienvenue, le directeur de l'Ă©cole a d'ailleurs prĂ©venu les Ă©lĂšves chaque mois, 500 policiers sont blessĂ©s en service. Les risques du mĂ©tier n'effraient pas Teddy, 35 ans. Ce pĂšre de famille deux enfants de 4 et 9 ans est en pleine rĂ©orientation professionnelle. "Titulaire d'un bac L, j'ai passĂ© trois ans en fac sans valider aucun diplĂŽme", explique Teddy. EngagĂ© cinq ans dans l'armĂ©e de Terre, il ne rempile pas. Rendu Ă  la vie civile, il passe son diplĂŽme d'État d'ambulancier et exerce deux ans Ă  Saint-Brieuc 22. Il Ă©choue une premiĂšre fois au concours de gardien de la paix en 2014. En 2016, c'est la bonne. "J'ai envie de protĂ©ger et servir la population et j'aime me dĂ©vouer aux autres, leur porter secours." "Ces jeunes seront confrontĂ©s au danger. Mon objectif est d'en faire des policiers bien formĂ©s juridiquement et solidement armĂ©s en techniques d'intervention. Il en va de leur sĂ©curitĂ©", confie le directeur de l'Ă©cole de Saint-Malo. Shooting photo express aprĂšs la distribution de l'uniforme pour constituer le trombinoscope de la promotion. // © Etienne Gless Ne dites pas sport mais DCPO et TSI La formation des gardiens de la paix sera intense sur le plan thĂ©orique institutions, dĂ©ontologie, droit, informatique
 mais aussi physique. À l'Ă©cole de police, on ne pratique pas de sport mais du DCPO, comprenez du "dĂ©veloppement des capacitĂ©s physiques opĂ©rationnelles". Au moins quatre heures par semaine y sont consacrĂ©es. On passe aussi beaucoup d'heures en TSI techniques de sĂ©curitĂ© en intervention. L'Ă©cole compte deux dojos pour s'entraĂźner. Elle abrite aussi des "chalets" de simulation une banque, une pharmacie, une maison mais aussi une ruelle, un avion
 et mĂȘme un bunker hĂ©ritĂ© de la Seconde Guerre mondiale. Les recrues y rĂŽderont leurs gestes techniques de sĂ©curitĂ© en intervention. Au stand de tir, ils apprendront Ă©galement le maniement des armes. Mais, comme le rappelle le chef Couturier aux Ă©lĂšves pendant le cours consacrĂ© au "rapport de demande" "La premiĂšre arme du policier, c'est le stylo !" Car, oui, on Ă©crit beaucoup dans la police ! SĂ©ance de DCPO, dĂ©veloppement des capacitĂ©s physiques opĂ©rationnelles. // © Etienne Gless

Ilest possible de devenir Policier ou PoliciÚre du Renseignement, une fois que vous avez intégré la Police Nationale. Pour devenir Policier, il existe plusieurs concours selon votre ùge et votre niveau d'études. Vous pourrez par exemple, avec un niveau Bac, vous présenter au concours externe de Gardien de la Paix.
Accueil Politique SociĂ©tĂ© Économie Sport Chronique Culture Inter Divers Accueil / SociĂ©tĂ© / Eaux-forĂȘts liste des candidats Ă  l’enquĂȘte de moralitĂ© aprĂšs la visite ... BĂ©nin AprĂšs la visite mĂ©dicale, les cent candidats dont les noms suivent sont retenus pour subir l’enquĂȘte de moralitĂ©. LĂ  encore, des gens peuvent ĂȘtre recalĂ©s si les rĂ©sultats de l’enquĂȘte de moralitĂ© ne leur sont pas favorables. Voici la liste la suite de... la suite de... la suite de... suite et fin BIENTÔT SUR VOS ÉCRANS DerniĂšres publications Les plus populaires VidĂ©os Facebook
Lecentre de formation ne peut prĂ©juger ni du rĂ©sultat de l'enquĂȘte de moralitĂ© menĂ©e par les services de l'État ni de l'aptitude des candidats qui est Ă©valuĂ©e par un mĂ©decin agréé par l'Institution. Objectifs de la formation . Une fois reçu au concours le/la laurĂ©at(e) sera nommĂ© Ă©lĂšve gardien de la paix dans un Ă©tablissement de formation de la police nationale. Le candidat Se prĂ©parer et rĂ©ussir au concours de Gardien de la PaixBordeaux 05 33 05 25 42Lyon 04 37 23 07 87Paris 09 52 08 64 69Toulouse 05 61 22 66 07Ensemble pour faire aboutir vos projets professionnels !PrĂ©pa concours de Gardien de la Paix Ă  Toulouse, Bordeaux, Lyon et ParisÀ NOTER Toutes nos prĂ©parations, de la plus longue Ă  la plus courte, sont accessibles 100% par prĂ©paration aux concours externe ou interne de Gardien de la Paix, formule annuelle Ă  temps plein, s’adresse Ă  toutes celles et ceux qui, conscientes de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la sĂ©lection, souhaitent s’investir Ă  temps complet dans la poursuite de ce seul objectif. Le candidat suit un cycle prĂ©paratoire au concours de Gardien de la Paix qui l’intĂšgre dans une scolaritĂ© totale. L’enseignement, qui vous mobilise du lundi au vendredi, matin et aprĂšs-midi, dans un emploi du temps volumineux et compact, implique de votre part une trĂšs large disponibilitĂ©. Cette formule permettra au candidat d’acquĂ©rir les connaissances et les mĂ©thodes propres aux Ă©preuves, Ă©crites et orales, du concours de Gardien de la Paix, externe ou interne. La prĂ©paration peut ĂȘtre suivie dans l’un quelconque de nos Ă©tablissements si vous habitez Ă  Bordeaux, Lyon, Paris ou Toulouse, ou par visioconfĂ©rence et modalitĂ©s de la prĂ©pa annuelleDĂ©but des cours 3e lundi de septembreFin de la PrĂ©pa aux Ă©crits veille des Ă©preuvesPrĂ©pa Ă  l’oral 8 semaines avant l’épreuveFormat cours en classe ou en web classeMode d’évaluation concours blancs consulter la documentationAdmission sur dossierVous souhaitez vous soumettre Ă  un entrainement mĂ©thodologique dirigĂ©, en direction des Ă©preuves du concours externe ou interne de Gardien de la Paix, et participer Ă  un concours blanc afin de vous Ă©valuer, nos stages intensifs rĂ©pondront Ă  vos attentes. OrganisĂ©es plusieurs fois dans l’annĂ©e, et plus particuliĂšrement Ă  l’approche des Ă©preuves, cette formule vous donnera toutes les clĂ©s et les stratĂ©gies pour parfaitement gĂ©rer les exercices qui figurent aux concours de recrutement de Gardien de la Paix. Attention, si cette solution sĂ©duit beaucoup les candidats parce qu’elle accorde au bachotage une place prĂ©pondĂ©rante, prĂ©figurant ainsi ce qui les attend prĂ©cisĂ©ment le jour J, elle implique nĂ©anmoins qu’ils aient en amont acquis un socle de connaissances solide dans les domaines qui font la spĂ©cificitĂ© du concours de Gardien de la Paix. Les sessions intensives s’adressent en effet Ă  des candidats qui dominent dĂ©jĂ  les concepts explorĂ©s par les concepteurs de et modalitĂ©s des stages intensifsDates consulter le calendrier prĂ©sent dans notre documentationDurĂ©e une semaineEpreuves prĂ©parĂ©es admissibilitĂ© et admissionMode d’évaluation concours blanc finalNotre prĂ©pa en ligne au concours de Gardien de la Paix conjugue travail en autonomie sur plateforme et cours du soir animĂ©s par des enseignants. La plateforme vous donne accĂšs, avec vos identifiants, Ă  toutes les ressources pĂ©dagogiques le cours, la mĂ©thodologie des Ă©preuves, les sujets de concours, les corrigĂ©s dĂ©taillĂ©s au format PDF. Les cours du soir, suivis par visioconfĂ©rence, vous permettent d’échanger avec les intervenants et de traiter pas Ă  pas des sujets de concours pour acquĂ©rir la mĂ©thodologie des exercices qui figurent au concours de Gardien de la Paix. Si, pour un motif quelconque, vous n’avez pu assister Ă  un cours, retrouvez-le disponible en REPLAY sur la plateforme. La formule en ligne vous apporte donc tout ce qu’il est nĂ©cessaire d’acquĂ©rir en termes de savoir et de savoir-faire. DĂšs concours blancs, organisĂ©s selon un calendrier annoncĂ© en dĂ©but de prĂ©paration, vous donnent l’occasion de rĂ©guliĂšrement vous Ă©valuer et d’assister Ă  un sĂ©minaire de corrections. AprĂšs les Ă©crits, une prĂ©paration aux Ă©preuves orales, Ă©galement suivie par visioconfĂ©rence, prend le relai. TrĂšs efficace si l’on s’y tient, la prĂ©paration en ligne au concours de Gardien de la Paix conviendra plus particuliĂšrement aux candidates occupĂ©es en journĂ©e par leurs Ă©tudes ou par une activitĂ© et modalitĂ©s de la prĂ©paration en ligneDĂ©but des cours 3e lundi de septembreFin de la PrĂ©pa aux Ă©crits veille des Ă©preuvesPrĂ©pa Ă  l’oral 8 semaines avant l’épreuveMoyens pĂ©dagogiques PDF + cours du soirMode d’évaluation concours blancs consulter la documentationAdmission sur dossierQuelle que soit la prĂ©paration choisie, vous aurez accĂšs, de chez vous et Ă  tout moment, Ă  notre plateforme WEB dĂ©diĂ©e Ă  la prĂ©paration du concours de Gardien de la Paix. Munis de vos login et mot de passe, vous pouvez travailler en autonomie en bĂ©nĂ©ficiant de toutes les ressources pĂ©dagogiques nĂ©cessaires tout le cours au format PDF, mĂ©thodologies des Ă©preuves, exercices traitĂ©s pas Ă  pas, sujets de concours assortis de leurs corrections, vidĂ©os de cours disponibles en prĂ©parations au concours de Gardien de la PaixLe mĂ©tier de Gardien de la PaixLes gardiens de la paix appartiennent au corps d’encadrement et d’application de la police nationale catĂ©gorie B.Le corps comprend quatre grades gardien de la paix ; brigadier de police ; brigadier-chef de police ; brigadier-major de gradĂ©s et gardiens de la paix, qui constituent ce corps, participent aux missions qui incombent aux services actifs de police et exercent celles qui leur sont confĂ©rĂ©es par le code de procĂ©dure peuvent ĂȘtre appelĂ©s Ă  exercer leurs fonctions dans les Ă©tablissements publics placĂ©s sous la tutelle du ministĂšre de l’ peuvent assurer l’encadrement des adjoints de brigadiers-majors de police et les brigadiers-chefs de police assurent l’encadrement des brigadiers de police, des gardiens de la paix et des adjoints de fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale exercent leurs missions en tenue ou en civil selon la nature des fonctions d’accĂšs au concoursLe concours externe est accessible Ă  toute personne titulaire du baccalaurĂ©at ou Ă©quivalent, ĂągĂ© de 17 Ă  moins de 35 ans au 1er janvier de l’annĂ©e du concours sauf dĂ©rogations.Pour s’inscrire le candidat doit Être titulaire du baccalaurĂ©at ou Ă©quivalent ou un diplĂŽme de niveau IV ;Avoir entre 17 ans et moins de 35 ans au 1er janvier de l’annĂ©e du concours ;Être de nationalitĂ© française ;Être de bonne moralitĂ©, avoir un bulletin n°2 du casier judiciaire ne comportant aucune mention incompatible avec l’exercice des fonctions envisagĂ©es ;Être en bonne condition physique en rĂ©pondant au profil SIGYCOP requis ;Être mĂ©dicalement apte Ă  un service de jour comme de nuit ;Être apte au port et Ă  l’usage des armes ;Être en rĂšgle avec le Service national, JournĂ©e DĂ©fense et CitoyennetĂ©Le concours interne premier concours est ouvert aux fonctionnaires et agents de l’État, des collectivitĂ©s territoriales, des Ă©tablissements publics qui en dĂ©pendent, y compris ceux mentionnĂ©s Ă  l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique hospitaliĂšre, aux militaires ainsi qu’aux agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale qui, au 1er janvier de l’annĂ©e du concours, sont ĂągĂ©s de moins de 45 ans et justifient d’au moins 4 ans de services concours interne second concours est ouvert sans condition de diplĂŽme aux adjoints de sĂ©curitĂ© ADS, aux cadets de la RĂ©publique et aux gendarmes adjoints volontaires GAV APJA. Peuvent candidater Les ADS en activitĂ©, ĂągĂ©s de moins de 37 ans au 1er janvier de l’annĂ©e du concours aucune dĂ©rogation d’ñge n’est possible et comptant plus d’1 an de service effectif Ă  la date de la 1Ăšre Ă©preuve Ă©crite ;Les candidats issus du parcours cadets de la RĂ©publique » en fin de formation ;Les GAV APJA ou volontaires des armĂ©es servant dans la gendarmerie nationale, en activitĂ©, titulaires du diplĂŽme de gendarme adjoint, et comptant plus d’1 an de service effectif Ă  la date de la 1Ăšre Ă©preuve formation aprĂšs avoir rĂ©ussi au concours de Gardien de la PaixUne fois le concours rĂ©ussi, vous intĂ©grerez l’une des 10 Ă©coles nationales de en Ă©cole de police 8 moisStage d’application 16 moisLors de votre formation rĂ©munĂ©rĂ©e, vous apprendrez les bases de votre futur incorporations se font tout au long de l’annĂ©e. L’hĂ©bergement est formation est organisĂ©e selon le mode de l’alternance entre Ă©tablissement de formation et service actif. Les programmes sont La prise en compte de la dimension relationnelle et comportementale ;L’assimilation des rĂšgles dĂ©ontologiques ;La connaissance de l’institution policiĂšre ;L’acquisition de compĂ©tences dans le domaine de l’investigation, connaissance approfondie et actualisĂ©e en droit pĂ©nal et procĂ©dure pĂ©nale, pratique des gestes techniques et professionnels en intervention, le secourisme, formation Ă  l’environnement psychologique de l’enquĂȘte, connaissance des formes de dĂ©linquance sur le plan national et international, etc. ;L’acquisition de compĂ©tences dans le domaine de la lutte contre les violences urbaines et le travail en milieu sensible, connaissance des quartiers, technique de gestion des tensions, cadres juridiques d’ durant la scolaritĂ©, les Ă©lĂšves sont Ă©valuĂ©s sur leurs comportements et la volontĂ© mise dans l’apprentissage du de ces contrĂŽles permet, en fin de scolaritĂ©, l’établissement d’un classement national, base du choix des postes proposĂ©s dans une liste prĂ©dĂ©finie par l’ le permis B » est obligatoire pour ĂȘtre Île-de-France, au 1er janvier 2021 DĂšs l’entrĂ©e en Ă©cole 1393 € nets/mois hĂ©bergement gratuitDĂ©but de carriĂšre 2092 € nets/moisFin de carriĂšre 3533 € nets/moisLes Ă©preuvesConcours externeÉpreuves d’admissibilitĂ©Cas pratiquesCas pratiques destinĂ©s Ă  Ă©valuer les capacitĂ©s rĂ©dactionnelles, de comprĂ©hension d’une situation professionnelle, d’analyse et de synthĂšse des candidats ainsi que leur facultĂ© Ă  se projeter dans leurs futures missions. À partir d’un dossier ne pouvant excĂ©der 15 pages, rĂ©solution d’un ou plusieurs cas pratiques consistant en des mises en situation guidĂ©es par des questions. DurĂ©e 3 heures note Ă©liminatoire infĂ©rieure Ă  5/20 ; coefficient psychotechniquesTests psychotechniques destinĂ©s Ă  Ă©valuer le profil psychologique des candidats et les qualitĂ©s particuliĂšres requises pour exercer le mĂ©tier de policier. DurĂ©e 2 d’admissionÉpreuves de prĂ©-admissionLa prĂ©-admission comporte 2 Ă©preuves sportives Parcours d’habiletĂ© motrice PHMTest d’endurance cardio-respiratoire TECRNote Ă©liminatoire infĂ©rieure Ă  7/20 Ă  l’une ou l’autre des 2 Ă©preuves ; coefficient sous forme de questions/rĂ©ponses interactives TQRI peut comporter des mises en situation pratiques ou test fait appel Ă  la mĂ©moire visuelle des candidats pour dĂ©terminer leur qualitĂ© de perception, d’évaluation de dĂ©cision et leur vigilance. DotĂ©s d’un boĂźtier de rĂ©ponses Ă©lectronique, les candidats, aprĂšs avoir visionnĂ© une image, disposeront de 15 secondes par question en rapport avec l’image observĂ©e pour rĂ©pondre. DurĂ©e 20 minutes ; coefficient avec le juryEntretien avec le jury permet d’évaluer le savoir-ĂȘtre, l’aptitude et la motivation des candidats Ă  occuper les fonctions de gardien de la paix, d’apprĂ©cier leurs qualitĂ©s de rĂ©flexion ainsi que leurs connaissances jury dispose Ă©galement, comme aide Ă  la dĂ©cision, les rĂ©sultats des tests psychotechniques interprĂ©tĂ©s par le psychologue et d’un curriculum vitae dĂ©taillĂ© apportĂ© par le candidat le jour de l’entretien. Ce curriculum vitae devra comporter les compĂ©tences acquises lors du parcours scolaire et extrascolaire et dĂ©velopper les raisons de ce choix professionnel. DurĂ©e 25 minutes note Ă©liminatoire 5/20 ; coefficient de langueÉpreuve obligatoire de langue conversation en langue Ă©trangĂšre anglais, allemand, espagnol, italien. DurĂ©e 10 minutes ; coefficient interneÉpreuves d’admissibilitĂ©Cas pratiquesCas pratiques destinĂ©s Ă  Ă©valuer les capacitĂ©s rĂ©dactionnelles, de comprĂ©hension d’une situation professionnelle, d’analyse et de synthĂšse des candidats ainsi que leur facultĂ© Ă  se projeter dans leurs futures missions. À partir d’un dossier ne pouvant excĂ©der 15 pages, rĂ©solution d’un ou de plusieurs cas pratiques consistant en des mises en situation guidĂ©es par des questions. DurĂ©e 3 heures note Ă©liminatoire infĂ©rieure Ă  5/20 ; coefficient psychotechniquesTests psychotechniques destinĂ©s Ă  Ă©valuer le profil psychologique des candidats et les qualitĂ©s requises pour exercer le mĂ©tier de policier. DurĂ©e 2 d’admissionÉpreuves de prĂ©-admissionLa prĂ©-admission comporte 2 Ă©preuves sportives Parcours d’habiletĂ© motrice PHMTest d’endurance cardio-respiratoire TECRNote Ă©liminatoire infĂ©rieure Ă  7/20 Ă  l’une ou l’autre des 2 Ă©preuves ; coefficient sous forme de questions/rĂ©ponses interactives TQRI, pouvant comporter des mises en situation pratiques ou test fait appel Ă  la mĂ©moire visuelle des candidats pour dĂ©terminer leur qualitĂ© de perception, d’évaluation de dĂ©cision et leur vigilance. DotĂ©s d’un boĂźtier de rĂ©ponses Ă©lectronique, les candidats, aprĂšs avoir visionnĂ© une image, disposeront de 15 secondes par question en rapport avec l’image observĂ©e pour rĂ©pondre. DurĂ©e 20 minutes ; coefficient avec le juryEntretien avec le jury permet d’évaluer le savoir-ĂȘtre, l’aptitude et la motivation des candidats Ă  occuper les fonctions de gardien de la paix. Le jury dispose, comme aide Ă  la dĂ©cision, les rĂ©sultats des tests psychotechniques interprĂ©tĂ©s par le psychologue et le dossier de reconnaissance des acquis de l’expĂ©rience professionnelle. Ce dossier est prĂ©alablement dĂ©posĂ© par le candidat auprĂšs du service organisateur du concours Ă  une date fixĂ©e par l’arrĂȘtĂ© d’ouverture du concours. DurĂ©e 25 minutes note Ă©liminatoire > Ă  5/20 ; coefficient facultative de langueÉpreuve facultative de langue conversation en langue Ă©trangĂšre anglais, allemand, espagnol, italien.Seuls sont pris en compte pour cette Ă©preuve de langue, les points obtenus supĂ©rieurs Ă  10 sur 20. DurĂ©e 10 minutes ; coefficient InstitutsNos candidats ont choisi les prĂ©parations au concours de Gardien de la Paix de ZĂȘta Fonction PubliqueÉquipe disponible de 8h Ă  22hEnseignants expertsPlateforme WEB dĂ©diĂ©e au concours Gardien de la PaixEnseignements mis Ă  jour en fonction de l’actualitĂ©Supports de rĂ©visionTous nos cours accessibles par visioconfĂ©rence
Salut Y a-t-il une enquĂȘte de moralitĂ© qui est faite sur les candidats Ă  un poste liĂ© aux finances et administration ? Je pose cette question, car j'ai un cousin qui a eu des problĂšmes avec son employeur suite Ă  un vol dans l'entreprise.
URGENT ! Cliquez ici pour vous abonner au groupe VIP afin d’ĂȘtre les premiers Ă  recevoir les infos sur les concours, recrutements, offres, opportunitĂ©s Tout sur le mĂ©tier de Gardien de la Paix et les modalitĂ©s de recrutement au cameroun Les Missions Les Gardiens de la Paix sont chargĂ©s d’assurer sous le commandement de leurs supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques le maintien de l’ordre, de la paix, de la tranquillitĂ© et de la salubritĂ© publics ; la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ; la garde des points sensibles, des personnalitĂ©s et des Ă©difices publics ; l’information gĂ©nĂ©rale ; l’exĂ©cution des tĂąches administratives et techniques courantes ; l’entretien des infrastructures et des matĂ©riels de Service. Conditions d’accĂšs L’accĂšs Ă  ce Cadre de la SĂ»retĂ© Nationale est ouvert sur concours, Ă  Ă©galitĂ© de droits, sans distinction de sexe, Ă  toute personne rĂ©unissant les conditions gĂ©nĂ©rales ci-aprĂšs Etre de nationalitĂ© camerounaise ; Jouir de ses droits civiques ; Justifier d’une bonne conduite et d’une bonne moralitĂ© ; N’avoir pas fait l’objet de condamnation devenue dĂ©finitive, soit pour crime, soit pour dĂ©lit touchant Ă  la probitĂ©, notamment pour vol, faux, trafic d’influence, escroquerie, corruption, dĂ©tournement de deniers publics et abus de confiance, soit Ă  une peine d’emprisonnement ferme supĂ©rieure Ă  06 mois Etre dĂ©clarĂ© apte au service actif de jour et de nuit par un mĂ©decin agréé par l’administration de la SĂ»retĂ© Nationale; Avoir une taille minimum de 1,57 mĂštre pour les candidats de sexe fĂ©minin et 1,62 mĂštre pour ceux de sexe masculin ; Etre ĂągĂ© de 17 ans au moins et de 27 ans au plus au 1er Janvier de l’annĂ©e du concours; Etre titulaire du Certificat d’Etudes Primaires CEP ou CEPE, du First School Leaving Certificate FSLC ou d’un diplĂŽme reconnu Ă©quivalent; N’avoir pas Ă©tĂ© exclu d’une Ă©cole de police ou d’un Centre Le Concours Le concours de Gardien de la paix est un concours de la fonction publique d’état. Il est accessible Ă  tout Camerounais remplissant les conditions d’accĂšs. Le concours s’ouvre dans les trois options suivantes ElĂšves gardiens de la paix – Musiciens CEPE + Attestation de formation en Musique ÉlĂšves Gardiens de la paix – Conducteurs Automobile CEPE + Permis B ÉlĂšves Gardiens de la paix – Service gĂ©nĂ©ral CEPE uniquement Le concours comporte 05 Ă©tapes, portant respectivement sur les Ă©preuves Ă©crites, les visites mĂ©dicales d’incorporation, les Ă©preuves physiques, les Ă©preuves pratiques uniquement pour les musiciens et les conducteurs automobiles, l’enquĂȘte de moralitĂ© Pour avoir une idĂ©e sur la constitution du dossier de candidature, consultez le lien ci-dessous Liste des piĂšces du dossier de Candidature pour le concours de la Police Camerounaise Les Epreuves L’admissibilitĂ© au concours de Gardien de la Paix repose sur 02 Ă©preuves Ă©crites Pour les candidats au service gĂ©nĂ©ral L’épreuve de RĂ©daction Coefficient 5, durĂ©e 2h, Note Ă©liminatoire 05/20 L’épreuve d’Education Morale et Civique Coefficient 3, durĂ©e 2h, Note Ă©liminatoire 05/20 Pour les candidats Musiciens et Conducteurs L’épreuve de RĂ©daction Coefficient 5, durĂ©e 2h, Note Ă©liminatoire 06/20 L’épreuve de SpĂ©cialitĂ© Coefficient 3, durĂ©e 2h, Note Ă©liminatoire 06/20 NB La Moyenne d’admission au niveau des Ă©preuves Ă©crites est Ă©gale Ă  11/20 sans note Ă©liminatoire et aprĂšs application des coefficients les visites mĂ©dicales d’incorporation, les Ă©preuves physiques et l’enquĂȘte de moralitĂ© interviendrons immĂ©diatement aprĂšs publication des admissions sous rĂ©serve selon un planning qui sera communiquĂ©. Les candidats appelĂ©s Ă  subir les visites mĂ©dicales sont assujettis au paiement des frais inhĂ©rents. Profil de carriĂšre Apres un 01 an de formation au Centre d’Instruction et d’Application de Police de Mutengene, la jeune recrue en sort Gardien de la Paix de premier grade. L’épaulette du Gardien de la Paix Premier Grade L’avancement au grade de Gardien de la Paix de 2Ăšme Grade s’effectue soit par voie d’avancement de grade au choix parmi les Gardiens de la Paix de 1er grade rĂ©unissant une anciennetĂ© effective de trois 03 ans en cette qualitĂ©; par voie d’avancement de grade en cas d’obtention de la CapacitĂ© Mixte N°1 L’épaulette du Gardien de la Paix 2Ăšme Grade L’avancement au grade de Gardien de la Paix Principal s’effectue soit par voie d’avancement de grade au choix parmi les Gardiens de la Paix de 2Ăšme grade rĂ©unissant une anciennetĂ© effective de trois 03 ans en cette qualitĂ© ; par voie d’avancement de grade en cas d’obtention de la CapacitĂ© Mixte No1. L’épaulette du Gardien de la Paix Principal Cliquez ici pour rejoindre notre groupe WhatsApp cliquez ici pour rejoindre notre groupe Telegram Nos diffĂ©rentes pages sur les rĂ©seaux sociaux Facebook infos concours et Ă©ducations Instagram infosconcourseducation PS: je passe le concours de gardien de la paix Ă  la rentrĂ©e prochaine (septembre/octobre 2021). 16/06/2021 . Karine P. Formatrice En École De Police, Police Nationale . Bonjour, Vous recevrez une convocation pour votre incorporation, la prochaine rentrĂ©e d'ads est fin aoĂ»t. Il vous faut ĂȘtre patient. Bonne continuation et Ă  bientĂŽt. 28/06/2021 . Evina P. 15 10/02/2022 Formateur En École De Police, Police Nationale Bonjour Maxance les rĂ©sultats seront affichĂ©s Ă  ce lien et ce Ă  compter du 17 fĂ©vrier 2022 Ă  14h00 normalement. Bonne chance Ă  vous. 17/02/2022 Merci pour votre rĂ©ponse. Je n'ai malheureusement pas Ă©tĂ© reçu. J'Ă©tudie mes options... 18/02/2022 J'avais une autre question savez-vous s'il va y avoir une liste complĂ©mentaire pour le concours externe GPX IdF? Y a-t-il un moyen de connaitre son rang mĂȘme en cas d'Ă©chec? Merci 18/02/2022 Conseiller En Recrutement, Police Nationale Bonjour, Toutes les listes du concours de gardien de la paix session 2021 ont Ă©tĂ© publiĂ©es le 17 fĂ©vrier 2022. Trouvez-vous cette discussion utile ? Merci pour votre retour ! Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  postuler - Postuler Merci pour votre retour Retour ... ou entamez une nouvelle discussion Retour RecommandĂ©
Nedevient pas policier qui veut ! AprÚs leur épreuve écrite de septembre dernier, les 91 candidats restants au concours de gardien de la paix ont passé les tests physiques. Sauter, ramper
En France, un adjoint de sĂ©curitĂ© ADS est un agent contractuel de droit public de la police nationale engagĂ© par contrat pour une pĂ©riode de 3 ans renouvelable une fois, soit 6 ans au total. Créé par la loi du 16 octobre 1997 relative au dĂ©veloppement d'activitĂ©s pour l'emploi des jeunes promulguĂ©e par le gouvernement Jospin, son statut est dĂ©fini par le dĂ©cret N°2000-800 du 24 aoĂ»t 2000. Il possĂšde la qualification d'agent de police judiciaire adjoint dĂ©fini Ă  l'article 21-1ter du code de procĂ©dure adjoints de sĂ©curitĂ© sont assermentĂ©s par le Tribunal de Grande Instance de leur lieu d'affectation. Une formation rĂ©munĂ©rĂ©e de quatorze semaines est dispensĂ©e aux nouveaux adjoints de sĂ©curitĂ©. Elle comprend un module de formation gĂ©nĂ©rale de 12 semaines en Ă©cole de police et un stage d'adaptation au site d'une durĂ©e de 2 semaines. Aucun diplĂŽme n'est nĂ©cessaire pour devenir adjoint de sĂ©curitĂ©. Les candidats doivent dĂ©poser un dossier dans un commissariat de police ou au service territorial de la police aux frontiĂšres ou des CRS Compagnie rĂ©publicaine de sĂ©curitĂ© du dĂ©partement de leur choix. Le choix du dĂ©partement de dĂ©pĂŽt de la candidature est important car il conditionne l'affectation dans ce mĂȘme dĂ©partement. Le dossier de candidature comprend une demande de candidature, une lettre manuscrite de motivation, une fiche individuelle d'Ă©tat civil et de nationalitĂ© française, un document justificatif de position au regard du service national, une copie certifiĂ©e conforme des titres et diplĂŽmes obtenus, un certificat mĂ©dical Ă©tabli par un mĂ©decin conventionnĂ©. Le candidat est soumis Ă  une vĂ©rification de son aptitude physique par le biais d'une visite mĂ©dicale. Les conditions requises portent sur la taille, le poids, l'acuitĂ© visuelle et l'aptitude au service actif de jour comme de nuit. En complĂ©ment est effectuĂ©e une enquĂȘte administrative visant Ă  s'assurer de la bonne moralitĂ© du candidat, comme c'est le cas pour le recrutement de tous les fonctionnaires de police. Le candidat dont le dossier est jugĂ© recevable est soumis Ă  des tests psychotechniques et, en cas de succĂšs Ă  ces derniers, Ă  un entretien avec les membres de la commission dĂ©partementale de sĂ©lection. L'entretien devant la commission dure environ 20 minutes. L'apprĂ©ciation de la commission porte notamment sur la motivation du candidat pour l'emploi d'adjoint de sĂ©curitĂ©. Au vu des propositions de la commission, le prĂ©fet arrĂȘte la liste dĂ©finitive des candidats agréés qui correspond au nombre de postes d'adjoints de sĂ©curitĂ© Ă  pourvoir dans le dĂ©partement. Un contrat d'engagement est alors proposĂ© aux candidats agréés. Les cadets sont recrutĂ©s, aprĂšs vĂ©rification de leur aptitude physique, et aprĂšs avoir subi des tests psychologiques et eu un entretien de sĂ©lection. Le recrutement s'effectue sous l'autoritĂ© du PrĂ©fet du dĂ©partement. Les adjoints de sĂ©curitĂ© concourent aux missions du service public de la sĂ©curitĂ© assurĂ©es par les fonctionnaires des services actifs de la police nationale. En particulier, ils assistent les gardiens de la paix dans leurs missions. Ils sont chargĂ©s de renforcer ces services pour faire face aux besoins non satisfaits en matiĂšre de prĂ©vention, d'assistance et de soutien. Selon l'article 132-1 du RĂ©glement gĂ©nĂ©ral d'emploi de la police nationale, ils agissent sous l'autoritĂ© directe, effective et constante d'un fonctionnaire titulaire chargĂ© de son encadrement opĂ©rationnel, dĂ©nommĂ© " encadrant ". Ils ont notamment pour missions de participer aux activitĂ©s de surveillance gĂ©nĂ©rale de la police nationale de contribuer Ă  l'information et Ă  l'action de la police nationale dans ses rapports avec les autres services publics nationaux et locaux de faciliter le recours et l'accĂšs au service public de la police, en participant Ă  l'accueil, Ă  l'information et Ă  l'orientation du public dans les services locaux de cette institution de soutenir les victimes de la dĂ©linquance et des incivilitĂ©s, en les aidant dans leurs dĂ©marches administratives, en liaison avec les associations et les services d'aide aux victimes de contribuer aux actions d'intĂ©gration, notamment en direction des Ă©trangers d'apporter une aide au public sur les axes de circulation, Ă  la sortie des Ă©tablissements d'enseignement, dans les Ăźlots d'habitation et dans les transports en commun Les adjoints de sĂ©curitĂ© ne peuvent participer Ă  des missions de police judiciaire ou de maintien de l'ordre. Ils sont dotĂ©s de la tenue d'uniforme. AprĂšs un an de service, ils sont autorisĂ©s Ă  passer le concours interne de gardien de la paix.
Toujoursen uniforme, l’adjoint de sĂ©curitĂ©, comme le gardien de la paix, ADS est accessible suite Ă  un dĂ©pĂŽt de dossier de candidature, un test de sĂ©lection (test psychotechnique, enquĂȘte de moralitĂ©, visite mĂ©dicale ) et Ă  une pĂ©riode de formation de 12 semaines au sein d’une des Ă©coles de police nationale. L’école Educatel met Ă  votre disposition une formation en
bientÎt 30 000 citoyens armés en renfort, la police sort de sa réserve5 - 6 minutesAinsi va la double vie des futurs réservistes de la police nationale...Ainsi va la double vie des futurs réservistes de la police nationale. Étudiants, retraités ou bien artisans à la ville, et bientÎt armés à la scÚne le temps dñ€ℱun week-end ou dñ€ℱune nuit. Plus de 170 munitions percutées en dix petits jours de formation 1, le double de ce quñ€ℱun policier tire chaque année à lñ€ℱentraà nñ€ℱy a en effet guÚre de temps à perdre, lorsque lñ€ℱon sait quñ€ℱun gardien de la paix passe douze mois en école de police. Apprentissage express qui nñ€ℱest pas dñ€ℱailleurs sans faire poindre quelque inquiétude dans les rangs de lñ€ℱinstitution.  Pour compenser, les trois-quarts de leur formation est consacrée à lñ€ℱusage et au maniement de lñ€ℱarme », rassure le commandant chargé de cette premiÚre promotion dñ€ℱune vingtaine de candidats venus de toute la Nouvelle-Aquitaine. Et de répéter inlassablement les mÃÂȘmes gestes, pour éviter quñ€ℱen cas de malheur lñ€ℱarme ne leur brûle les doigts.  La moindre faute de sécurité sera é »PrÚs de 7 000 candidatsEngagez-vous quñ€ℱils disaient, et cñ€ℱest un succÚs, tandis que prÚs de 6 900 Français ùgés de 18 à 67 ans ont déjà répondu à lñ€ℱappel lancé au mois de mars. Calqué sur le modÚle éprouvé de la gendarmerie et de ses 23 000 intérimaires, le chantier du ministÚre de lñ€ℱIntérieur est plus vaste encore avec, à terme, 30 000 citoyens mobilisables 90 jours lñ€ℱan pour prÃÂȘter main-forte aux 140 000 agents de la police vraie révolution dans cette maison de famille Poulaga qui, jusquñ€ℱalors, ne tolérait en son sein quñ€ℱune petite troupe de collÚgues revenus de leur retraite pour quelques euros nets dñ€ℱimpÎt ou bien lñ€ℱamour du maillot bleu. Façon désormais de pallier dans les grandes largeurs le manque dñ€ℱeffectifs, à en croire les syndicats. Ceux-là dñ€ℱailleurs ne sñ€ℱy sont pas trompés, critiquant certes la formation  trop accélérée » des nouveaux réservistes, mais se montrant en coulisses soulagés de voir ce prompt renfort arriver bientÎt à bon Frédéric, chef dñ€ℱune petite entreprise médicale en Dordogne, ce sera au commissariat de Bergerac ou dñ€ℱAgen.  À 51 ans, jñ€ℱai fini ma mission de papa, il fallait que je me rende utile » Quarante-cinq jours par an, pour la beauté du geste citoyen davantage que pour les 50 euros promis à chaque vacation, jure-t-il en à merci ?À gauche, Frédéric, chef dñ€ℱune petite entreprise installé à Bergerac.  A 51 ans, jñ€ℱai fini ma mission de papa, je veux me rentre utile »Photo GUILLAUME BONNAUD/SUD OUESTÀ deux années des JO de Paris et moitié moins de la Coupe du monde de rugby organisée en France, une main-dñ€ℱÅ“uvre que certains, en interne, redoutent corvéable à merci. À tout le moins une aubaine pour assumer ce genre de missions souvent aussi statiques que chronophages. Au-delà , si les réservistes ne seront évidemment pas plus affectés au maintien de lñ€ℱordre pur et dur quñ€ℱaux couloirs de la PJ, tous sont censés monter au front de la délinquance ordinairement périlleuse. Voie publique, contrÎle routier ou police aux frontiÚres, déjà plus de 1 500 patrouilleront dÚs lñ€ℱautomne, moins dñ€ℱun an aprÚs lñ€ℱannonce dñ€ℱEmmanuel Macron. Outre une enquÃÂȘte de moralité, lñ€ℱintervention systématique dñ€ℱun psychologue vient alors en renfort des formateurs. Histoire de causer  rapport à la mort » et de leur rappeler les risques du métier. Ceux quñ€ℱils prendront, comme ceux quñ€ℱils pourraient faire courir au commun des mortels Les comportements de cow-boys sont rédhibitoires, je vous garantis que lñ€ℱon »Plus prosaïquement, la chasse aux excités de la gùchette est ainsi discrÚtement ouverte parmi ces promotions recrutées sur CV et simples entretiens.  Les comportements de cow-boys sont totalement rédhibitoires », martÚlent le commandant et ses seconds aux aguets.  Je vous garantis que lñ€ℱon veille, et que lñ€ℱon raye des noms en cours de formation si »Laurie, 20 ans, éducatrice spécialisée dans le civil.  Je nñ€ℱai pas ressenti dñ€ℱappréhension en prenant ce pistolet en main. Les moniteurs nous ont longuement appris à le toucher, le démonter, tirerñ€©Â »GUILLAUME BONNAUD/»SUD OUEST »Garder son sang-froid plutÎt que de le faire couler à la moindre escarmouche, tel est aussi en partie le sens de lñ€ℱentretien ñ€“ dñ€ℱune trentaine de minutes ñ€“ préalablement mené par un jury expert en la matiÚre.  Je leur ai dit que je nñ€ℱavais aucune attirance particuliÚre pour les armes, que le but premier est de ne pas mñ€ℱen servir, mais de savoir le faire », raconte Damien, un Bordelais de 34 ans. Cadre chez Orange, le jeune homme répÚte dñ€ℱailleurs ne jamais avoir eu la vocation policiÚre jusquñ€ℱaux attentats de 2015.  Mais le soir du Bataclan, devant ma télé, jñ€ℱai ressenti tant dñ€ℱimpuissance que jñ€ℱai décidé de ne plus rester »1 Suivis par deux autres semaines de stage au sein de leur unité dñ€ℱaffectation.

Gardiende la paix Sujets types inédits de concours 2021-2022 de de Marc DALENS Unique en son genre, ce livre tient compte de la derniÚre réforme de février 2019 et, notamment, de la nouvelle Livre : Concours - 2021 -2022 Gardien de la paix. Réussite Concours Gardien de la paix Cat. B - 2021 -2022 - Préparation complÚte > Présentation du concours et du métier Tout le déroulé du

Comment devenir Policier du renseignement ? Retrouvez ici les missions, formation nĂ©cessaire, rĂ©munĂ©ration de cette profession. Policier du renseignement de la DGSI sur le terrain - CrĂ©dit photo DGSI - AcadĂ©mie du renseignementUn policier du renseignement peut travailler pour la DGSI, Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ou le SCRT, Service central du renseignement territorial. Dans le premier cas, il lutte essentiellement contre le terrorisme, mais peut aussi ĂȘtre amenĂ© Ă  travailler pour protĂ©ger le patrimoine industriel et scientifique français. Lorsqu'il est affiliĂ© au SCRT, le policier du renseignement protĂšge les personnalitĂ©s gouvernementales et s'informe sur de nombreuses donnĂ©es afin de prĂ©venir le terrorisme, de protĂ©ger le pays et de s'assurer que les personnes appelĂ©es pour obtenir des distinctions rĂ©pondent favorablement Ă  des rĂšgles morales de base. Finalement, le policier du renseignement peut endosser de nombreuses casquettes, mais son objectif est toujours de protĂ©ger. Mission du mĂ©tier Policier du renseignement La Police nationale distingue deux typologies de missions pour un policier du renseignement. En effet, s'il travaille avec la DGSI ou le SCRT, il n'a pas les mĂȘmes tĂąches Ă  accomplir au quotidien. Ainsi, un policier du renseignement de la DGSI a les objectifs suivants − lutter contre le terrorisme ; − protĂ©ger la France des ingĂ©rences Ă©trangĂšres ; − surveiller et protĂ©ger le patrimoine industriel et scientifique du pays. En revanche, lorsqu'il travaille avec le Service central du renseignement territorial SCRT, le policier du renseignement est affectĂ© Ă  d'autres missions comme − chercher des renseignements pour prĂ©venir ou enquĂȘter sur des faits dĂ©lictueux informations de sociĂ©tĂ©, Ă©conomiques et sociales ou liĂ©es au terrorisme ; − concevoir des notes de synthĂšse intelligibles sur la base de toutes les donnĂ©es recueillies ; − anticiper les manifestations sur la voie publique rassemblements en tous genres ; − protĂ©ger les membres du gouvernement lors de voyages officiels ; − rĂ©aliser des enquĂȘtes de moralitĂ© pour s'assurer de la bonne foi des personnes qui pourraient ĂȘtre laurĂ©ates de concours nationaux. Devenir Policier du renseignement QualitĂ©s requises Dans sa vie quotidienne, le policier du renseignement travaille au sein d'une Ă©quipe composĂ©e d'autres policiers. Ainsi, il doit ĂȘtre particuliĂšrement douĂ© pour la collaboration en Ă©quipe, sachant que l'objectif est de mutualiser les compĂ©tences de chacun pour obtenir de meilleurs rĂ©sultats. TrĂšs souvent, le policier du renseignement doit travailler sans compter les heures, mĂȘme le week-end. Il doit donc ĂȘtre particuliĂšrement disponible et flexible. Dans son travail quotidien, l'agent recueille une quantitĂ© parfois trĂšs impressionnante d'informations, certaines Ă©tant plus pertinentes que d'autres. C'est la raison pour laquelle la capacitĂ© de synthĂšse est une qualitĂ© recherchĂ©e chez tous les policiers du renseignement. Ce mĂ©tier demande Ă©videmment de savoir travailler avec la plus grande discrĂ©tion. Policier du renseignement carriĂšre / possibilitĂ© d’évolution Pour tenter de devenir policier du renseignement, il est nĂ©cessaire de faire dĂ©jĂ  partie de la police, quel que soit le statut de l'agent. En effet, un gradĂ©, un gardien de la paix, un officier ou un commissaire peut entrer dans la formation. De plus, lorsqu'il s'agit de l'aspiration premiĂšre d'un jeune Ă©tudiant, la spĂ©cialisation dans le renseignement est rĂ©alisable dĂšs la sortie de l'Ă©cole de police. On peut Ă©galement, par l'intermĂ©diaire des mutations internes, ĂȘtre amenĂ© Ă  devenir policier du renseignement, aprĂšs une sĂ©lection particuliĂšrement rigoureuse. Par l'intermĂ©diaire de la promotion interne, un officier de police peut envisager de devenir lieutenant puis capitaine et, enfin, commandant. A chaque fois, la condition pour obtenir un grade supĂ©rieur est d'avoir effectuĂ© plusieurs annĂ©es de services dans la police environ 10 ans en tant que lieutenant pour devenir capitaine par exemple. Un officier de police nationale est Ă©galement en mesure, par concours interne et s'il remplit les conditions spĂ©cifiques d'accĂšs Ă  chaque concours, de devenir commissaire ou ingĂ©nieur de police technique et scientifique. Salaire brut mensuel d'un dĂ©butant 1500 € Devenir Policier du renseignement formation nĂ©cessaire Avant de faire le nĂ©cessaire pour devenir policier du renseignement, il faut entrer dans la police. Plusieurs mĂ©tiers sont possibles en fonction des diplĂŽmes que le futur agent possĂšde adjoint de sĂ©curitĂ© sans condition de diplĂŽme, gardien de la paix bac, officier de police bac + 3 et commissaire bac + 5. Sachant qu'il suffit d'ĂȘtre gardien de la paix pour entrer dans le concours, on peut affirmer que le baccalaurĂ©at est la seule condition nĂ©cessaire pour dĂ©buter une formation de policier du renseignement. AprĂšs le lycĂ©e, il faut donc passer le concours externe de gardien de la paix, ouvert Ă  tous les Français de 17 Ă  35 ans. Des tests sont effectuĂ©s afin de savoir si le candidat est en bonne forme physique. Il doit naturellement avoir un casier judiciaire vierge et, s'il est nĂ© aprĂšs le 31/12/1979, il doit avoir Ă©tĂ© recensĂ© et avoir participĂ© Ă  la journĂ©e d'appel et de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense. Une fois que l'agent obtient le statut de gardien de la paix, dĂšs sa sortie de l'Ă©cole, il peut se prĂ©senter Ă  un jury en vue d'accĂ©der Ă  la formation de policier du renseignement. Si le policier remplit les critĂšres d'admission, il peut ĂȘtre affectĂ© et prendre son poste. Avant cela, il suit un stage de formation liĂ© au travail qu'il va rĂ©aliser stage de protection des personnalitĂ©s, modules de formation en intelligence Ă©conomique, surveillance et filature, gestion et traitement des sources humaines. Situation du mĂ©tier / contexte pour devenir Policier du renseignement Le mĂ©tier de policier du renseignement est toujours sollicitĂ© et offre donc des perspectives rĂ©elles. En revanche, quand on entre dans ce secteur de la police, il faut savoir que toutes les activitĂ©s et les locaux de la DGSI sont couverts par le secret de la dĂ©fense nationale, ce qui implique un respect total de rĂšgles de confidentialitĂ© strictes. Au quotidien, il faut Ă©galement savoir que le policier du renseignement peut ĂȘtre confrontĂ© Ă  un travail en civil, notamment pour lutter contre le terrorisme et toutes les formes de violence urbaine. Secteurs associĂ©s au mĂ©tier ArmĂ©e, sĂ©curitĂ©, MatiĂšres associĂ©es au mĂ©tier Informatique et sciences du numĂ©rique,
GĂ©nĂ©ralistede la police, le gardien de la paix travaille au plus prĂšs du public. Il porte aide et assistance aux personnes, prĂ©vient la dĂ©linquance ou poursuit les malfaiteurs. Son travail s’effectue dans des services d’enquĂȘte, de renseignement, dans des unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es (motocycliste, maĂźtre-chien, instructeur de tir, etc Le 05/07/2011 Ă  1255 MAJ Ă  1455Le directeur de la police nationale, FrĂ©dĂ©ric PĂ©chenard, a ouvert une enquĂȘte administrative aprĂšs le suicide d'une gardienne de la paix Ă  Cagnes-sur-Mer Alpes-Maritimes, a-t-on appris mardi de source enquĂȘteurs de l'Inspection gĂ©nĂ©rale de la police nationale IGPN vont se pencher sur le fonctionnement du commissariat de Cagnes-sur-Mer oĂč Ă©tait affectĂ©e la fonctionnaire de 39 ans qui s'est suicidĂ©e lundi matin avec son arme de service dans un vĂ©hicule de policeElle a laissĂ© une lettre dans laquelle elle met en cause ses conditions de syndicats de gardiens de la paix se sont Ă©mus de ce geste et ont demandĂ© Ă  la direction l'ouverture d'une commissariat "avait d'excellents rĂ©sultats statistiques mais au prix de pressions et de conditions de travail dĂ©plorables", a dĂ©clarĂ© sur BFM-TV David-Olivier Reverdy, dĂ©lĂ©guĂ© du syndicat Bertin, Ă©ditĂ© par Yves Clarisse Pourle concours de Gardien de la Paix, j’étais en formation d’ADS (Adjoint de SĂ©curitĂ©) lorsque les Ă©preuves ont commencĂ©, donc tout Ă©tait frais dans ma tĂȘte. J'offre ce tĂ©moignage extrait du site mais il y en a d'autres Ă  lire !!Cyrielle, GARDIEN DE LA PAIXMa prĂ©paration au concours s’est trĂšs bien passĂ©e. Je l’ai eu du deuxiĂšme coup, ce n’était pas facile, mais la motivation Ă©tait suprĂȘme et je ne cache pas que je bossais beaucoup pour rĂ©ussir, entre bouquins et footing, je n’arrĂȘtais pas ! Mes oraux, ce fut le moment le plus important de ma vie j’avais mon destin entre mes mains et il fallait Ă  tout prix que le jury voit Ă  quel point ce mĂ©tier de policier Ă©tait fait pour forum MobilitĂ© Territoriale a Ă©tĂ© un bon soutien et m’a permis de rencontrer de trĂšs belles personnes ! Un vrai partage, d’ailleurs j’ai mĂȘme Ă©tĂ© modĂ©ratrice du forum rĂ©servĂ© au concours de Gardien de la Paix durant un moment et ça m’a vraiment plu ! Le forum m’a permis de partager ma motivation avec d’autres. Je pense que mon expĂ©rience a Ă©tĂ© profitable Ă  certains, comme leurs expĂ©riences l’étaient pour formation, les cours, le stage ont Ă©tĂ© super, j’ai tout aimĂ©, la seule chose que je peux regretter c’est qu’il n’y ait pas toujours d’entraide entre les Ă©lĂšves en formation, Ă  cause de la concurrence pour le choix des postes. En ce qui concerne mes premiers jours dans mon premier service, la Compagnie de SĂ©curitĂ© RoutiĂšre de Lyon, c’était un vrai bonheur !! Des collĂšgues gĂ©niaux, une trĂšs bonne ambiance et chaque jour le bonheur de se rendre au a commencĂ© quand j’étais trĂšs jeune, un papa policier, un exemple, une fiertĂ© malgrĂ© les petits copains de classe qui critiquent ce mĂ©tier que je trouvais si beau et intĂ©ressant
 À 18 ans, en terminale, je passe pour la premiĂšre fois le concours de Gardien de la Paix en FĂ©vrier 2005. Je rĂ©ussis les Ă©crits, je passe les oraux assez contente de moi et la sentence tombe j’ai Ă©chouĂ© de 0,12 points !! L’horreur !! Tant de travail pour Ă©chouer si prĂšs du but ! Je retente ma chance au concours suivant en septembre de la mĂȘme annĂ©e, encore plus motivĂ©e et lĂ , enfin, j’ai mon concours !!! À 19 ans Ă  peine, je partage cette joie avec ma famille et mes amis qui m’entouraient, et Ă©videmment mes nombreux contacts du forum. Reconnue apte Ă  la visite mĂ©dicale, rien ne pouvait m’empĂȘcher de vivre mon rĂȘve d’ĂȘtre policier !!J’ai la chance d’ĂȘtre embauchĂ©e Ă  la Police Technique et Scientifique avec d’autres jeunes comme moi qui ont rĂ©ussi le concours de Gardien de la Paix, en attendant l’incorporation en École de Police. Je reste Ă  ce poste durant 9 mois et j’intĂšgre l’Ecole Nationale de Police de ChĂątelguyon 63 dĂ©but dĂ©cembre 2006. La formation dure un an 5 mois d’école, 3 mois de stage et 3 mois de retour Ă  l’ plus dur, ce sont les cinq premiers mois qui sont Ă©prouvants physiquement et moralement. On apprend Ă  vivre en collectivitĂ©, on se rend compte que malgrĂ© la meilleure volontĂ© du monde, il y a certaines personnes avec qui l’on ne s’entendra jamais et d’autres avec qui l’on partagera tout. L’essentiel est que malgrĂ© ces diffĂ©rends et ces diffĂ©rences nous Ă©tions tous prĂȘts Ă  ĂȘtre policier et Ă  s’aider si l’un d’entre nous Ă©tait en danger sur le terrain. Le plus important c’est la cohĂ©sion dans les moments dĂ©licats. AprĂšs on ne peut pas ĂȘtre ami avec tout le monde, mais ce n’est pas ce qu’on nous demande. Je m’investis dans mon travail, j’ai tellement de choses Ă  connaĂźtre et Ă  vivre que je me consacre beaucoup Ă  ce d’école dĂ©but dĂ©cembre 2007, j’ai la chance d’ĂȘtre affectĂ©e sur Lyon 69 Ă  la Compagnie de SĂ©curitĂ© RoutiĂšre. Et lĂ  on se dit , je ne suis pas en Commissariat », mais finalement j’ai eu le service rĂȘvĂ© pour une premiĂšre affectation, en tout cas pour moi. Des responsabilitĂ©s mais pas un poste de police Ă  gĂ©rer seule, des procĂšs-verbaux mais juste le nĂ©cessaire pour se faire la main. Je suis devenue une professionnelle du Code de la Route grĂące Ă  des collĂšgues expĂ©rimentĂ©s et aux motards de la police trĂšs compĂ©tents avec qui je travaillais rapport avec mes collĂšgues s’est tout de suite bien passĂ©, aussi bien avec les femmes que les hommes. J’avais tellement peur de ne pas m’entendre avec les filles, car certaines y voient une certaine concurrence Ă  l’arrivĂ©e d’une nouvelle
Je suis restĂ©e dans ce service un peu plus d’un an avant de muter Ă  ma demande en Police Secours dans un Commissariat de Lyon. Une autre façon de travailler, un autre bonheur mais tout autant de plaisir Ă  venir travailler. Bien entourĂ©e encore une n’ai qu’une chose Ă  dire j’aime ĂȘtre POLICIER. J’aime aider les personnes, appliquer les lois et les faire respecter. ArrĂȘter les mĂ©chants » c’est Ă  ça que sert la Police et ça a toujours Ă©tĂ© ma vocation. Respecter les lois et les personnes qui les font appliquer est la base d’une bonne entente, du respect entre les personnes et d’un bon savoir-vivre.

Leconcours de gardien de la paix est accessible à toute personne titulaire du baccalauréat ou équivalent, ùgé de 17 ans et de moins de 45 ans au 1er janvier de l'année du concours (sauf

Fabrice Dhume, Xavier Dunezat, Camille Gourdeau, Aude Rabaud, Du racisme d’État en France ?, Ed. Le Bord de l’Eau, 2020, 196 p., 20 euros. PubliĂ© au dĂ©but de l’annĂ©e 2020, ce livre dresse un Ă©tat des lieux des questions posĂ©es par l’expression racisme d’État » et des controverses qu’elle suscite dans la France contemporaine. En prenant comme point de dĂ©part les attaques de Jean-Michel Blanquer contre le stage syndical organisĂ© par SUD-Education 93 en 2017, les auteurs Ă©tudient les circulations de l’expression racisme d’État » puis reviennent sur certaines dimensions historiques pouvant lĂ©gitimer l’emploi de celle-ci. Enfin, les s’arrĂȘtent plus particuliĂšrement sur trois dimensions institutionnelles l’école, les politiques migratoires et la police. C’est le chapitre consacrĂ© Ă  cette derniĂšre institution que nous reproduisons ici, avec l’aimable autorisation des Ă©ditions Le Bord de l’Eau. *** Chapitre VII. Racisme et institution policiĂšre Au dĂ©but des annĂ©es 1980, les rĂ©voltes urbaines, les marches pour l’égalitĂ© et contre le racisme et diverses initiatives[1] ont contribuĂ© Ă  rendre visible et Ă  politiser l’expĂ©rience quotidienne du racisme policier. C’est en effet principalement du cĂŽtĂ© des luttes sociales et politiques que cette question a d’abord Ă©tĂ© construite, avant que les sciences sociales n’apportent leur contribution Ă  l’analyse du phĂ©nomĂšne. La question du racisme policier » est Ă  la fois un lieu commun plus ou moins dĂ©niĂ©, une question tout Ă  fait cruciale dans le fonctionnement de cette institution rĂ©pressive, et malgrĂ© tout une question qui a longtemps Ă©tĂ© peu lĂ©gitimĂ©e et peu traitĂ©e pour elle-mĂȘme dans la recherche en France. Pourtant le problĂšme persiste des personnes et des groupes, adolescents et jeunes adultes notamment, font rĂ©guliĂšrement l’expĂ©rience concrĂšte du triptyque de la violence d’État, du racisme et des violences sexuelles » [Gauthier, 2017]. L’affaire imputant Ă  la police l’agression et le viol – accompagnĂ©s des insultes NĂ©gro, bamboula, salope » – de ThĂ©odore Luhaka, dit ThĂ©o, Ă  Aulnay-sous-Bois en 2017, rappelle si besoin l’actualitĂ© et le degrĂ© de violence qui peut caractĂ©riser les rapports de la police Ă  certains groupes minorisĂ©s. De telles affaires » ne sont cependant qu’une partie Ă©mergĂ©e, et singuliĂšre, d’une problĂ©matique Ă  la fois plus vaste, et parfois plus policĂ©e », du racisme de et dans l’institution policiĂšre française[2]. Le racisme policier » est systĂ©mique ce qui ne veut pas dire systĂ©matique, donc fonctionne de façon plus globale et complexe que ne le conduisent Ă  penser ce type d’épisode et les commentaires qui l’accompagnent. C’est pourquoi le racisme au sein de l’institution policiĂšre n’est pas seulement Ă  mettre sur le compte de policiers qui seraient en accord avec les thĂšses de l’extrĂȘme droite. En effet, tous les travaux de sciences sociales convergent pour montrer que le racisme policier n’est pas d’abord ni principalement idĂ©ologique. Certes, des enquĂȘtes nord-amĂ©ricaines, et dĂ©jĂ  anciennes [Friedrich, 1977], indiquent que les policiers qui proclament des idĂ©es racistes ont des pratiques plus discriminatoires que les autres. Mais le lien n’est ni automatique ni systĂ©matique. En France, 51 % des policiers et des militaires ont votĂ© Front national aux Ă©lections rĂ©gionales de 2015 [Rouban, 2015] et 51 % des gendarmes mobiles ont dĂ©clarĂ© vouloir voter pour ce parti aux derniĂšres Ă©lections prĂ©sidentielles [Fourquet, 2017]. Cette rĂ©alitĂ© semble notamment dĂ©couler du fait que l’extrĂȘme droite tient un discours proche de celui du corps professionnel policier lorsqu’il dĂ©nonce ceux qui foutent le bordel », envahissent » ou profitent » de l’État social. L’idĂ©ologie professionnelle policiĂšre – l’adhĂ©sion Ă  l’ordre et Ă  l’idĂ©ologie rĂ©publicaniste, et la tendance Ă  penser la profession comme dernier rempart moral d’une citadelle assiĂ©gĂ©e » – peut trouver dans les discours d’extrĂȘme droite une reprĂ©sentation politique de son malaise. Mais la proximitĂ© du discours idĂ©ologique ne fait pas la causalitĂ© du racisme policier, c’est probablement l’inverse. On verra dans ce chapitre plusieurs Ă©lĂ©ments aux sources du racisme policier, avant d’en indiquer le fonctionnement systĂ©mique, puis d’en prĂ©senter quelques formes. Aux sources du racisme policier Institution rĂ©galienne par excellence, la police est le bras armĂ© de l’État, mais, d’un autre cĂŽtĂ©, elle a aussi son histoire institutionnelle singuliĂšre. Aussi les processus racistes et sexistes, ou autres sont-ils Ă  penser dans l’articulation entre les dynamiques du groupe professionnel, celles de l’administration – les deux ayant des marges de manƓuvre importantes [Montjardet, 2002] – et la commande politique faite Ă  l’institution. La part de l’hĂ©ritage colonial Par son statut et son action, la police est l’une des institutions les plus fortement et directement concernĂ©es par les effets de retour [de la colonisation] sur les mĂ©canismes de pouvoir en Occident » [Foucault, 1997, p. 89]. Cela Ă©claire d’un sens politique et historique l’analyse du racisme policier, qui vise majoritairement des personnes descendantes des immigrations postcoloniales. MalgrĂ© d’importants changements depuis le rĂ©gime de Vichy ou la colonisation, il y a nĂ©anmoins des effets de continuitĂ© dans l’organisation de l’institution [LĂ©vy, non datĂ© ; Josepha, 2019] et dans le traitement des populations [Rigouste, 2009 ; Blanchard, 2011]. Ces effets ne semblent pas tenir uniquement Ă  la nature du travail policier puisque les travaux de comparaison internationale montrent que le style policier », notamment la prĂ©gnance d’une logique rĂ©pressive avec ses dĂ©viances, est liĂ© aux histoires nationales. Ainsi, le racisme dans des pratiques telles que le maintien de l’ordre apparaĂźt plus saillant en France que dans d’autres pays europĂ©ens [Gauthier, 2011 ; de Maillard et al., 2016]. Nous aurions en partie affaire Ă  une rĂ©activation des hĂ©ritages coloniaux », et Ă  un recyclage de conceptions, de mĂ©thodes et de dispositifs construits et expĂ©rimentĂ©s dans l’entreprise coloniale, aujourd’hui appliquĂ©s dans le traitement des banlieues [Rigouste, 2012]. Toutefois, il est important de garder Ă  l’esprit que ce lien gĂ©nĂ©alogique ne correspond pas du tout Ă  l’identitĂ© professionnelle des policiers, oĂč les effets de rupture de gĂ©nĂ©ration sont importants. La plupart des professionnels n’ont appris ni l’histoire de la colonisation ni celle de leur institution. À de rares exceptions prĂšs [Ben Hafessa, 2000], les policiers se dĂ©finissent bien plus dans la situation dans laquelle ils sont, hic et nunc, que comme les hĂ©ritiers d’un passĂ©, mĂȘme rĂ©cent » [Wieviorka et al., 1992, p. 263]. Dans tous les cas, cet hĂ©ritage ne suffit pas Ă  expliquer le sens du racisme policier. L’effet de la socialisation policiĂšre Les enquĂȘtes sur la socialisation professionnelle des gardiens de la paix montrent, d’une part, une adhĂ©sion progressive, et massive, Ă  quelques stĂ©rĂ©otypes » [Montjardet, 1994, p. 399], d’autre part, le durcissement d’un effet de corps et de solidaritĂ©, concomitant d’une polarisation entre des conceptions divergentes du mĂ©tier sur la question du rapport Ă  la loi et du rapport Ă  l’autre [Montjardet, Gorgeon, 1999]. Le racisme est au carrefour des trois il fait partie des stĂ©rĂ©otypes professionnels relatifs aux reprĂ©sentations des populations, toutefois il clive le groupe professionnel quant Ă  la lĂ©gitimitĂ© et aux formes de son expression, dans le mĂȘme temps que l’effet de corps empĂȘche sa dĂ©nonciation. Car si l’ensemble des policiers ne peut ĂȘtre taxĂ© de raciste [
] le corps des policiers protĂšge ceux qui le sont, mĂȘme si en eux-mĂȘmes ils condamnent ces attitudes. L’esprit de corps pĂšse lourd et la pression du groupe s’exerce Ă  plein en ce domaine » [L’Huillier, 1987, p. 119-120]. En dĂ©finitive, la question est moins celle du racisme comme explication premiĂšre idĂ©ologie, intention
 que comme dynamique – variable, conflictuelle – du groupe et des actions policiĂšres. L’un dans l’autre, le racisme prend place comme une donnĂ©e » du travail, certes non uniforme ni systĂ©matique, mais qui opĂšre nĂ©anmoins de maniĂšre banalisĂ©e et rationalisĂ©e sous couvert de professionnalisme » [Gauthier, 2010]. L’ordre social reproduit par la police Si l’action policiĂšre a une large autonomie, elle est nĂ©anmoins d’abord soumise Ă  une logique politique et institutionnelle la police fait notamment ce que le pouvoir en attend. À ce titre, elle est la premiĂšre institution en charge de la gestion des groupes minoritaires, oĂč son action vise trĂšs largement Ă  les surveiller et les contenir. Il est ainsi souvent difficile, en pratique, de diffĂ©rencier l’intervention policiĂšre dans les banlieues » d’une discrimination situationnelle et d’une reprĂ©sentation globalement dĂ©gradĂ©e de certains publics, donnant lieu Ă  des formes quotidiennes et rĂ©pĂ©tĂ©es de racisme et de stigmatisation micro-agressions, insultes, humiliation
. De ce point de vue, l’ordre social fabriquĂ© par la police dans les quartiers et auprĂšs des populations considĂ©rĂ©es comme sensibles repose sur des rapports de pouvoir racialisĂ©s » [Gauthier, 2015, p. 122]. De façon schĂ©matique, le travail policier est structurellement organisĂ© par la distinction entre les honnĂȘtes citoyens », qui tirent bĂ©nĂ©fice de l’ordre social et de l’intervention policiĂšre, et les clientĂšles » habituelles, autrement dit les groupes sociaux qui en sont les cibles. Par ailleurs, les policiers projettent sur leurs mĂ©tiers des attentes et des idĂ©aux, qu’ils nomment le vrai travail », au regard desquels le quotidien est souvent frustrant ou dĂ©primant. Pour faire leur travail, les policiers dĂ©finissent le citoyen comme devant ĂȘtre docile, la victime transparente et le mis en cause professionnel » [Boussard, Loriol, Caroly, 2006, p. 214]. Ils reportent couramment leur frustration professionnelle sur les populations avec qui les interactions sont Ă©loignĂ©es de ces attentes, en leur reprochant de ne pas jouer le jeu ». C’est donc d’abord vis-Ă -vis des personnes et groupes qui sont en dĂ©calage avec ces rĂŽles attendus que se concentre la violence, notamment. Cela explique des variations d’intensitĂ© du racisme policier. Par contre, par extension, c’est vis-Ă -vis des catĂ©gories assimilĂ©es aux mauvais clients » – typiquement, les personnes vues comme jeunes de citĂ©s » ou comme Roms » – que la catĂ©gorisation raciale et l’interaction raciste prennent un tour familier, et parfois habituel. Dans le travail de police urbaine ou de gendarmerie, deux groupes sont alors particuliĂšrement ciblĂ©s par le racisme. D’une part, les “Blacks” et les “Rebeus”, français pour la plupart, sont les clients les plus frĂ©quents et les moins apprĂ©ciĂ©s [
]. En fait, on les considĂšre gĂȘnants par leur seule prĂ©sence qui in- commode les habitants autant qu’elle provoque les policiers » [Fassin, 2011, p. 236-237]. D’autre part, les “Manouches” et les “Roumains” », dĂ©cri[ts] comme des parasites » [ibid.] qui font l’objet d’un discours de destruction collective, [
] de l’espoir d’une catastrophe naturelle jusqu’au fantasme meurtrier » [Zaubermann, 1998, p. 426]. Le fonctionnement du racisme dans la police La banalitĂ© des catĂ©gories ethno-raciales dans le regard policier Les logiques de racisation policiĂšre prennent des formes et une saillance variables selon les dimensions du mĂ©tier, selon les circonstances et selon les rapports des policiers au mĂ©tier. Dans ses dimensions les plus gĂ©nĂ©rales, cependant, le racisme est ancrĂ© dans la pratique quotidienne, qui cible plus particuliĂšrement certains groupes Ă  la mesure d’une combinaison de facteurs et de logiques. Les professionnels se forgent une image du dĂ©linquant potentiel Ă  partir de ses attributs “visibles” [
], comme si les apparences permettaient de dĂ©terminer une “culture” dĂ©linquante. Au mĂȘme titre que l’ñge – le jeune est plus suspect que la personne ĂągĂ©e –, le sexe – le masculin –, la tenue vestimentaire, l’appartenance Ă  une minoritĂ© visible intervient comme critĂšre de sĂ©lection » [Mouhanna, 2017, p. 29]. Aussi, dans le travail, le recours aux marques ethno-raciales socialement construites est-il rarement dĂ©tachable d’un ensemble de catĂ©gories utilisĂ©es simultanĂ©ment pour apprĂ©hender les situations. Comme l’avait notĂ© le sociologue RenĂ© LĂ©vy dans un travail pionnier, les [catĂ©gorisations raciales] constituent en quelque sorte les instruments de travail et font partie de cet ensemble de connaissances pratiques qui forment l’arriĂšre-plan, la rĂ©fĂ©rence du travail policier » [LĂ©vy, 1987, p. 31]. Par exemple, la suspicion policiĂšre est une technique habituelle et structurante du travail. Elle est fondĂ©e sur des attendus normatifs peu explicitĂ©s, mais qui incorporent des schĂšmes racistes rarement conscientisĂ©s comme tels par les policiers, quant aux places et aux rĂŽles censĂ©s ĂȘtre occupĂ©s par les gens. La suspicion policiĂšre agit comme une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice, c’est-Ă -dire qu’elle contribue Ă  produire ce qui est attendu, et confirme ainsi les policiers dans leur croyance en la pertinence de ces catĂ©gories. Ces catĂ©gories deviennent saillantes selon la tournure des situations. Par exemple, dans le rapport de force qu’instaurent les policiers avec la population, le respect de la soumission attendue des personnes Ă  leur autoritĂ© contribue Ă  dĂ©terminer l’issue directement discriminatoire ou non, voire ouvertement raciste. Plus la population est familiĂšre, connue des services de police », et donc considĂ©rĂ©e comme son objet ou sa propriĂ©tĂ©, plus s’exprime violemment le mĂ©pris, auquel le racisme contribue et peut donner forme. Le racisme policier n’est donc pas dissociable de la structure du travail, ce qui en fait tendanciellement une logique partagĂ©e et instituĂ©e. Politiques publiques et logiques sĂ©curitaires L’orientation des politiques publiques peut favoriser le recours aux catĂ©gories raciales et encourager l’expression du racisme. Ainsi, l’accent mis sur la lutte contre la dĂ©linquance », parce qu’il conduit Ă  focaliser sur les profils supposĂ©s habituĂ©s de la rue, parmi lesquels les hommes jeunes, racisĂ©s » et apparemment oisifs, a mĂ©caniquement encouragĂ© les interventions discrĂ©tionnaires de la police » [Jobard, 2002, p. 201]. Il a Ă©galement lĂ©gitimĂ© le profilage racial » de la population Quand c’est pour la drogue, on contrĂŽle les cheveux longs, et quand c’est pour la sĂ©curitĂ©, on fait les MaghrĂ©bins et les Noirs », explique par exemple un douanier enquĂȘtĂ© par Philippe Bataille [1997, p. 96]. De mĂȘme, l’accent mis sur la lutte contre l’immigration irrĂ©guliĂšre favorise la focalisation sur les minoritĂ©s Ă©tiquetĂ©es visibles. Par ailleurs, la pression productiviste conduit Ă  privilĂ©gier une stratĂ©gie de la chasse au voyou » illustrĂ©e par l’activitĂ© des brigades spĂ©cialisĂ©es, telles que les brigades anti-criminalitĂ© », oĂč la capacitĂ© Ă  interpeller en flagrant dĂ©lit est considĂ©rĂ©e comme centrale dans la dĂ©finition de l’efficacitĂ© policiĂšre, et le contrĂŽle d’identitĂ©, comme son moyen privilĂ©giĂ© » [Gauthier, 2017]. La logique du chiffre a amenĂ© les chefs policiers Ă  sacrifier de nombreux principes – et une rigueur juridique – aux rĂ©sultats affichĂ©s. Le syndrome est particuliĂšrement Ă©vident pour les infractions Ă  la lĂ©gislation sur les Ă©trangers » [Mouhanna, 2017, p. 37 ; Wieviorka et al., 1992, p. 252]. Dans ces conditions, la Commission nationale de la dĂ©ontologie de la sĂ©curitĂ© souligne [CNDS, 2005, p. 495] que le recours systĂ©matique » Ă  la force, et Ă  des techniques de contention particuliĂšres avec une dimension de facto humiliante » dans le travail de la police aux frontiĂšres, s’apparente Ă  une forme de discrimination institutionnelle ». Une logique systĂ©mique et institutionnelle Au-delĂ  d’une dimension situationnelle, qui fait que le racisme est plus ou moins marquĂ© en fonction des interactions concrĂštes, divers Ă©lĂ©ments structurels et institutionnels sous-tendent et organisent le phĂ©nomĂšne. Par exemple, l’agressivitĂ© dans le rapport Ă  certains publics n’a de mesure que l’ennui et l’attente dont est tissĂ© le quotidien [Fassin, 2011]. La banalitĂ© des logiques de racisation au sein du groupe et dans les espaces oĂč les policiers Ă©voluent crĂ©dibilise, dans leur regard, une approche essentialisante de la rĂ©alitĂ©. Au niveau politique et institutionnel, le dĂ©ni du problĂšme vient renforcer son poids et rend quasiment impossible sa rĂ©gulation. Ce dĂ©ni passe, de façon gĂ©nĂ©rale, par l’absence de reconnaissance politique de l’histoire de l’institution policiĂšre et, par exemple, de sa responsabilitĂ© directe dans des Ă©pisodes historiques de rĂ©pression raciste ouverte, tel le massacre du 17 octobre 1961. Mais, plus spĂ©cifiquement, le dĂ©ni repose sur le refus de comptabiliser les victimes des violences policiĂšres[3], sur la nĂ©gation du fait que le profilage racial » est structurellement ancrĂ© dans les pratiques policiĂšres ; et ce, en France plus qu’ailleurs [ECRI, 2010], ou encore sur l’occultation du fait que les Ă©pisodes dits d’ Ă©meutes urbaines » singularisent la France en Europe, ce qui a beaucoup Ă  voir avec le style » de police et avec la prĂ©gnance du racisme dans la sociĂ©tĂ© française [Rea, 2006]. Cette cĂ©citĂ© volontaire [a] comme consĂ©quence de construire chaque situation comme un “cas” isolĂ© ne relevant d’aucune cause systĂ©mique » [Bouamama, 2015]. Diverses expressions du racisme de et dans l’institution policiĂšre La variĂ©tĂ© des situations de racisme et leur banalitĂ© illustrent combien les processus de racisation sont incorporĂ©s dans le quotidien de l’institution, dans les rapports usuels avec certaines clientĂšles » et dans l’importante marge de manƓuvre dont disposent les agents pour dĂ©finir et rĂ©aliser leur travail. Une grande part des discriminations policiĂšres ont en effet l’apparence de la lĂ©galitĂ© parce qu’elles prennent place dans le continent gris des pratiques discrĂ©tionnaires et du pouvoir des agents de dĂ©cider, en intervention, du sort rĂ©servĂ© aux personnes visĂ©es. On peut toutefois identifier quelques grandes formes Ă  travers lesquelles se matĂ©rialise le racisme de et dans l’institution policiĂšre. Des refus de dĂ©pĂŽt de plainte et des dissimulations de mobiles racistes Les citoyens Ă©tant largement dĂ©pendants des services de police judiciaire pour faire reconnaĂźtre les torts subis, le racisme peut s’exprimer indirectement par la non-action policiĂšre en la matiĂšre. La Commission nationale de dĂ©ontologie de la sĂ©curitĂ© a en effet soulignĂ© une grande complaisance vis-Ă -vis des pro- pos [racistes] tenus par des citoyens, Ă©quivalant Ă  leur validation, qui se double de la tendance Ă  incriminer plutĂŽt les victimes » [Cnds, 2005, p. 504]. Dans un contexte politique de fermeture des frontiĂšres, notamment, l’institution policiĂšre peut lĂ©gitimer le racisme de la population pour justifier la rĂ©pression. Rachida Brahim a mis en Ă©vidence, sur la base des archives de la police et du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, une stratĂ©gie historique cohĂ©rente et dĂ©libĂ©rĂ©e des agents de l’État aux diffĂ©rents niveaux hiĂ©rarchiques pour faire disparaĂźtre le problĂšme du racisme et incriminer a contrario les populations qui en sont la cible. Dans le traitement des violences qui ont lieu au cours des annĂ©es 1970, cette pratique qui a consistĂ© Ă  mettre l’accent sur l’attitude des migrants a participĂ© Ă  la mise en scĂšne du problĂšme que poserait la prĂ©sence des migrants postcoloniaux » [Brahim, 2017, p. 18]. Les cas des refus de dĂ©pĂŽt de plainte concourent eux aussi Ă  lĂ©gitimer le racisme, lorsque ce n’est pas une forme directe de discrimination. Au lieu de fonctionner dans une logique de service public de sĂ©curitĂ©, les agents de l’État ou assimilĂ©s utilisent alors leur position professionnelle pour affaiblir la lĂ©gitimitĂ© des revendications et des sollicitations qu’adresse toute une partie de la population Ă  l’État » [Bataille, 1997, p. 102]. Selon l’article 15-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale La police judiciaire est tenue de recevoir les plaintes dĂ©posĂ©es par les victimes d’infractions Ă  la loi pĂ©nale et de les transmettre, le cas Ă©chĂ©ant, au service ou Ă  l’unitĂ© de police judiciaire territorialement compĂ©tent. Tout dĂ©pĂŽt de plainte fait l’objet d’un procĂšs-verbal et donne lieu Ă  la dĂ©livrance immĂ©diate d’un rĂ©cĂ©pissĂ© Ă  la victime. » Or, en 2011, 10 % du total des saisines du DĂ©fenseur des droits [2012, p. 129] sont des rĂ©clamations relatives Ă  des refus d’enregistrer des plaintes de la part de fonctionnaires de police ou de militaires de la gendarmerie. Provocations et violences racistes À l’échelle des relations interpersonnelles, deux formes de racisation sont particuliĂšrement visibles la plus connue est cette familiaritĂ© perverse » entre la police et les jeunes [Mohammed, Mucchielli, 2007] dans laquelle le tutoiement systĂ©matique, les insultes et provocations racistes font structurellement partie des interactions. Le degrĂ© de recours Ă  la violence dĂ©pend en grande partie de la rĂ©action des usagers face Ă  la provocation. Une seconde logique concerne la focalisation sur certains groupes disqualifiĂ©s, objets d’un fort mĂ©pris policier, tels que des Ă©trangers ne maĂźtrisant pas le français, souvent en situation irrĂ©guliĂšre. Ces situations sont gĂ©nĂ©ralement celles oĂč les normes professionnelles sont les plus susceptibles de se relĂącher, oĂč l’humiliation, l’ironie ou l’irrespect peuvent s’exprimer » [De Maillard, Zagrodzki, 2017, p. 498]. Le racisme peut, dans ces cas, prendre une forme ouverte dans laquelle la violence physique s’accompagne d’insultes, notamment lors d’interpellations ou de garde Ă  vue. Le racisme peut aussi, dans certains cas, motiver des pratiques collectives dĂ©libĂ©rĂ©es, comme lorsque des policiers se livrent Ă  des expĂ©ditions » sous couvert de leur fonction. Ce type de situation dĂ©pend des formes de rĂ©gulation du groupe professionnel, et se produit semble-t-il surtout dans des brigades » fonctionnant sur une logique de chasse » et recrutant par cooptation. L’usage du principe de lĂ©gitime dĂ©fense » sert alors d’alibi juridique Ă  nombre de ces pratiques, de mĂȘme que l’outrage ou le dĂ©lit de rĂ©bellion sont systĂ©matiquement utilisĂ©s par les policiers pour masquer des comportements discriminatoires » [Body-Gendrot, Wihtol de Wenden, 2003, p. 45]. Profilage racial et contrĂŽle au faciĂšs En 2014 Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ©e par la presse une note interne du commissariat du 6e arrondissement de Paris[4] incitant les agents Ă  localiser les familles roms vivant dans la rue et [
] les Ă©vincer systĂ©matiquement ». Par suite, l’enquĂȘte du DĂ©fenseur des droits a confirmĂ© que des ordres et des consignes discriminatoires enjoignant de procĂ©der Ă  des contrĂŽles d’identitĂ© [
] de bande de Noirs et Nord-Africains et des Ă©victions systĂ©matiques de SDF et de Roms » ont Ă©tĂ© donnĂ©s par la hiĂ©rarchie. Il rappelle qu’il s’agit lĂ  d’ ordres manifestement illĂ©gaux[5] », relevant d’un profilage racial et social contraire aux normes prohibant les dis- criminations et Ă  l’obligation dĂ©ontologique d’impartialitĂ© et de non-discrimination qui s’impose au fonctionnaire de police[6] ». Le recours Ă  une note interne rend visible le fait que ce n’est pas une pratique propre aux policiers de base », mais la traduction d’une commande politique dans laquelle la police sert Ă  gĂ©rer les populations jugĂ©es indĂ©sirables. La visibilitĂ© publique de ces traces est cependant rare, bien plus que ne l’est le contrĂŽle au faciĂšs, pratique de fait institutionnalisĂ©e. Du point de vue des personnes qui subissent le racisme, notamment des jeunes hommes, les contrĂŽles au faciĂšs sont l’une des expĂ©riences les plus quotidiennes d’assignation et d’humiliation. Une enquĂȘte par observation de l’Open Society Justice Initiative, menĂ©e Ă  Paris entre 2007 et 2009, montre en moyenne que par rapport Ă  un Blanc, un homme noir encourt un risque [de se faire contrĂŽler par la police], toutes choses Ă©gales par ail- leurs, 5,2 fois plus Ă©levĂ©, un homme maghrĂ©bin 9,9 fois plus Ă©levĂ© » [Jobard et al., 2012, p. 442]. Une autre enquĂȘte, sur le vĂ©cu des contrĂŽles policiers par des Ă©tudiants, montre en outre que les hommes racisĂ©s se distinguent surtout par la frĂ©quence de ces situations 56 % des non-Blancs » ont Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©s plusieurs fois au cours de l’annĂ©e passĂ©e, contre 41 % des Ă©tudiants Blancs », et 8,8 % l’ont Ă©tĂ© plus de trente fois au cours de leur vie contre 2,9 % pour les Blancs ». Ceci, alors mĂȘme que les non-Blancs » ont moins de pratiques qui exposent au contrĂŽle d’identitĂ© », comme la frĂ©quentation de certains espaces publics [Jounin et al., 2015, p. 15-19]. Ces enquĂȘtes montrent aussi que les critĂšres raciaux sont Ă©troitement imbriquĂ©s au sexe, Ă  l’ñge et Ă  l’allure vestimentaire, lesquelles convergent vers des membres masculins des classes populaires et des minoritĂ©s stigmatisĂ©es » [ibid., p. 11 ; Jobard et al., 2012]. Les catĂ©gories raciales prennent donc place dans un faisceau de suspicions stĂ©rĂ©otypĂ©es », incorporĂ© aux mĂ©canismes routiniers de la sĂ©lection policiĂšre. Les Ă©tudes s’accordent Ă  souligner la relation inverse entre la quantitĂ© de contrĂŽles d’identitĂ© effectuĂ©s et l’efficacitĂ© du travail policier un contrĂŽle dĂ©bouche rarement sur le constat d’une infraction [FRA, 2009 ; Jobard et LĂ©vy, 2011 ; DĂ©fenseur des droits, 2016]. En rĂ©alitĂ©, le contrĂŽle d’identitĂ© a une fonction surtout politique ; laquelle n’est toutefois pas nĂ©cessairement Ă  la base de l’intention des individus mettant en Ɠuvre ces pratiques. En visant avant tout ceux que l’on veut voir et maintenir comme Ă©trangers », le regard policier opĂšre comme un marqueur de l’altĂ©ritĂ© » [Roux, RochĂ©, 2016]. Plus encore, il relĂšve d’une cĂ©rĂ©monie de dĂ©gradation [Garfinkel, 1955], soit une forme de dĂ©nonciation publique d’une imposture, redĂ©finissant les personnes selon une identitĂ© infĂ©rieure. En effet, exiger de quelqu’un qu’il s’exĂ©cute Ă  la suite d’une injonction discrĂ©tionnaire[7] et imposer qu’il justifie de son identitĂ© est une maniĂšre de nier l’évidence et la lĂ©gitimitĂ© de sa prĂ©sence et de sa condition » [Blanchard, 2014, p. 13]. Les atteintes physiques et les offenses matĂ©rielles et symboliques tĂ©moignent d’un dĂ©ni de reconnaissance [Honneth, 2000], et, par exemple, le recours massif aux palpations sans motif valable [
] constitue une atteinte Ă  la dignitĂ© humaine » [DĂ©fenseur des droits, 2012, p. 130]. Ces pratiques servent Ă  confirmer, par l’arbitraire et la rĂ©pĂ©tition, l’emprise du pouvoir policier sur les personnes assignĂ©es Ă  des groupes raciaux. Le fichage ethno-racial Le fichier de police STIC » systĂšme de traitement des infractions constatĂ©es, portant sur lesdits antĂ©cĂ©dents judiciaires », a Ă©tĂ© l’un des plus grands fichiers informatisĂ©s de police. Il fichait, en 2009, plus de 5 millions de personnes mises en cause et plus de 28 millions de victimes. Officiellement instituĂ© par un dĂ©cret du 5 juillet 2001, il reprend l’ancien fichier Canonge[8] », fichier manuel créé en 1950 puis informatisĂ© Ă  partir de 1992, fonctionnant sans aucune base lĂ©gale. Il a finalement Ă©tĂ© mutualisĂ© avec celui de la gendarmerie judex », systĂšme judiciaire de documentation et de d’exploitation dans un nouveau fichier intitulĂ© TAJ » traitement des antĂ©cĂ©dents judiciaires. Outre d’innombrables erreurs[9], avec leurs consĂ©quences sur la vie des personnes concernĂ©es, le fichier comprend le signalement » des individus sur une base raciale, selon une typologie d’apparence en douze catĂ©gories blanc caucasien ; mĂ©diterranĂ©en ; gitan ; moyen-oriental ; nord-africain maghrĂ©bin ; asiatique eurasien ; amĂ©rindien ; indien Inde ; mĂ©tis-mulĂątre ; noir ; polynĂ©sien ; mĂ©lanĂ©sien-canaque ». Ce fichage racial n’a jamais Ă©tĂ© supprimĂ©, malgrĂ© les recommandations de la Commission nationale informatique et libertĂ©s cnil, du DĂ©fenseur des droits ainsi que de l’AssemblĂ©e nationale de remplacer cette typologie par des Ă©lĂ©ments objectifs de portrait-robot, comme la couleur des yeux, des cheveux, de la peau » [Batho, Benisti, 2011, p. 63]. Si, en 2006, un rapport public a proposĂ© une nouvelle dĂ©clinaison » en dix types[10] », celle-ci est tout autant raciale. D’autre part, cette modification n’a jamais Ă©tĂ© mise en Ɠuvre, par rĂ©sistance du groupe professionnel. L’usage de ce fichier initialement dĂ©diĂ© Ă  la police judiciaire a en outre progressivement Ă©tĂ© Ă©tendu au profit d’enquĂȘtes administratives de moralitĂ© loi de 2001 sur la sĂ©curitĂ© quotidienne », de l’instruction des demandes d’acquisition de la nationalitĂ© loi de 2003 sur la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure » puis pour l’accĂšs aux emplois publics liĂ©s aux missions de souverainetĂ© de l’État » dĂ©cret de 2005. La crĂ©ation en 2008 du fichier EDVIGE » exploitation documentaire et valorisation de l’information gĂ©nĂ©rale, remplacĂ© sous la polĂ©mique par EDVIRSP » exploitation documentaire et valorisation de l’information relative Ă  la sĂ©curitĂ© publique, fichier des services de renseignement sur les potentiels troubles Ă  l’ordre public », comprend Ă©galement un fichage des supposĂ©es origines raciales ou ethniques » et des appartenances religieuses » des personnes. Leur remplacement en 2009 par deux autres fichiers[11], substituant l’ origine gĂ©ographique » Ă  l’ origine ethnique », masque mal le fait qu’il s’agit bien, derriĂšre ce vocable, d’identifier l’origine ethnique ou raciale des personnes » [Batho, Benisti, 2011, p. 62]. MalgrĂ© le contrĂŽle du vocabulaire et le lissage des catĂ©gories, l’existence et l’attachement institutionnel Ă  ces divers fichiers tĂ©moignent de la croyance policiĂšre dans une sorte d’évidence essentielle des catĂ©gories raciales. Recrutement et expĂ©rience policiĂšre du racisme Il faut Ă©galement souligner la discrimination institutionnelle » et le racisme vĂ©cu par les policiers dans l’accĂšs au mĂ©tier et au sein de l’institution. Concernant le recrutement, une analyse des rĂ©sultats d’examen Ă  la fin des annĂ©es 1990 [Duprez, Pinet, 2002] a montrĂ©, toutes choses Ă©gales par ailleurs, qu’à Marseille, les candidats maghrĂ©bins » au concours de gardien de la paix ont 2,9 fois plus de risques d’échec que les autres. Le critĂšre racial se combine toutefois avec le sexe et aussi, Ă©videmment, le niveau de diplĂŽme, ce qui peut dans certains cas jouer au bĂ©nĂ©fice[12] des jeunes MaghrĂ©bines » – et au dĂ©triment de leurs homologues masculins. Une rĂ©cente enquĂȘte par testing montre par ailleurs que le fait d’habiter une ville Ă  forte emprise zus [zone urbaine sensible] » pĂ©nalise les candidats lors de l’oral des concours de commissaire et de gardien de la paix en Île-de-France [L’Horty, 2016, p. 67-68]. Les personnes catĂ©gorisĂ©es comme Ă©tant issues de citĂ©s », particuliĂšrement, se voient soumises Ă  des questions auxquelles les autres n’ont pas Ă  rĂ©pondre, sur le cĂŽtĂ© de la barriĂšre » oĂč ils se situent police vs citĂ© ou famille. Ces questions, de nature discriminatoire, tĂ©moignent d’une logique du soupçon en mĂȘme temps qu’elles testent une disposition au parti pris de la police, dans un schĂ©ma d’opposition Ă  la population. Au-delĂ  de la sĂ©lection, la racisation est prĂ©gnante dans l’expĂ©rience professionnelle des policiers minorisĂ©s. Accepter de la subir au quotidien, sous la forme Ă©ventuelle de l’ humour », semble ĂȘtre la condition pour ĂȘtre acceptĂ© dans le groupe profes- sionnel [Bataille, 1997 ; Mouhanna, 2017]. L’entre-soi policier est structurĂ© par le recours Ă  des catĂ©gories, notamment raciales, sociales et de genre, qui divisent et hiĂ©rarchisent le corps professionnel, et tĂ©moignent des normes implicites du statut policier blanchitĂ© et virilitĂ©. A contrario, la prĂ©sence banale de ces catĂ©gories indique, pour une partie du groupe professionnel du moins, le statut implicitement suspect, extĂ©rieur et subalterne des personnes des groupes minoritaires. Celles-ci doivent plus que d’autres faire leurs preuves », oscillant entre une discrĂ©tion et un surinvestissement des normes du groupe. La logique du soupçon, sans doute moins saillante actuellement qu’elle ne l’a Ă©tĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1990, lors du recrutement d’adjoints de sĂ©curitĂ©, s’est notamment traduite dans la distribution des tĂąches. C’est souvent un rĂŽle minoritaire qui leur a Ă©tĂ© confiĂ©, en rapport avec leur statut minorisĂ©. Ils ont Ă©tĂ© ethnicisĂ©s, marginalisĂ©[s], assignĂ©[s] Ă  des tĂąches auxiliaires la femme “flic” aux affaires de mƓurs et de violences intrafamiliales, le jeune des “quartiers” issu des minoritĂ©s aux missions de rapprochement avec les jeunes de ces zones urbaines, dans des groupes oĂč il sert d’infiltrĂ©, ou dans les activitĂ©s de police judiciaire au contact des groupes dĂ©linquants de la mĂȘme origine que lui » [Mouhanna, 2017, p. 30]. La prĂ©sence de ces logiques dans l’environnement de travail altĂšre » les trajectoires des policiers et policiĂšres minorisĂ©s [Gautier, 2011], Ă  la fois directement, en les altĂ©risant, et indirectement, en pesant sur les conditions de travail et parfois sur la confiance entre pairs. Cette rĂ©alitĂ© fait toutefois l’objet d’un dĂ©ni massif de l’institution et de la hiĂ©rarchie, obligeant les minoritaires et le groupe professionnel Ă  composer avec, sauf quelques cas de rupture ouverte, utilisant la voie mĂ©diatique pour dĂ©noncer une omerta » [Souid, Montali, 2010]. Ces donnĂ©es montrent clairement que le racisme policier ne peut ĂȘtre renvoyĂ© Ă  des actes individuels ou au simple dĂ©calque du racisme circulant dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Si une partie du groupe professionnel adhĂšre sans doute Ă  un racisme politique, une autre adhĂšre Ă  l’antiracisme rĂ©publicain », et l’état des connaissances n’accrĂ©dite pas l’idĂ©e d’une culture policiĂšre unitaire [Montjardet, 1994], ni mĂȘme majoritairement raciste. Cela dit, le racisme ne se construit pas uniquement Ă  l’échelle des interactions, ni au seul niveau du groupe professionnel c’est une limite de la notion de racisme policier ». Aussi, l’insistance nĂ©cessaire sur le caractĂšre ni systĂ©matique ni uniforme des pratiques ne doit pas masquer que c’est aussi au racisme institutionnel en tant que pratique collective qu’il faut s’intĂ©resser » [Fassin, 2011, p. 251]. L’analyse doit prendre en compte notamment l’incidence des structures sociales, institutionnelles et idĂ©elles françaises », dont la profonde racialisation de la sociĂ©tĂ© française » [Rea, 2006, p. 465] en mĂȘme temps que son dĂ©ni. Tout ceci fait de la question du racisme de et dans l’institution policiĂšre une question largement structurelle. Au regard de ces donnĂ©es, l’hypothĂšse d’un racisme d’État nous semble mĂ©riter d’ĂȘtre prise au sĂ©rieux. Notes [1] Initiatives et luttes qui continuent jusqu’aujourd’hui. Voir par exemple la marche de la dignitĂ© et contre le racisme, en octobre 2015, la marche pour la justice et la dignitĂ© de mars 2017 et celle de 2018, la marche pour les solidaritĂ©s de mars 2019, la tribune Contre le racisme et l’État policier », LibĂ©ration, 18 mars 2017. [2] Pour faciliter la lecture, nous parlerons par la suite de racisme policier » malgrĂ© les dĂ©fauts d’une expression qui peut laisser croire Ă  une attribution systĂ©matique et uniforme du phĂ©nomĂšne Ă  une profession. [3] Samuel Laurent, En France, le grand flou des violences policiĂšres », Le Monde, 26 novembre 2014. Une exception rĂ©cente et notable IsmaĂ«l Halissat, La police des polices rĂ©vĂšle le nombre de morts dans des interventions », LibĂ©ration, 26 juin 2018. [4] Paris la police veut â€œĂ©vincer” les Roms des beaux quartiers », Le Parisien, 15 avril 2014. [5] Si la pratique est illĂ©gale, la cour de cassation avait, en 1985, validĂ© cette pratique dans le cadre des politiques d’éloignement des Ă©trangers indĂ©sirables, en inventant la notion de signes extĂ©rieurs d’extranĂ©itĂ© », permettant de prĂ©sumer une personne comme Ă©trangĂšre [FerrĂ©, 2013]. Au-delĂ  d’une façon de faire le travail policier, avec son lot de micro-illĂ©galitĂ©s, c’est tout le statut des catĂ©gories raciales dans le travail policier et la focalisation sur certains groupes qui est en question. [6] FrĂ©dĂ©ric Ploquin, Exclusif. Le “J’accuse” de Jacques Toubon au prĂ©fet de police Ă  Paris », Le Journal du Dimanche, 13 avril 2019. [7] Les agents n’ont pas Ă  faire connaĂźtre les raisons pour lesquelles ils procĂšdent Ă  un contrĂŽle d’identitĂ© » [FerrĂ©, 2013]. Et une grande partie du groupe professionnel estime qu’il est normal que la police garde le secret sur les motifs d’un contrĂŽle d’identitĂ© » [Gorgeon, 1996, p. 149] dans la mesure oĂč cela est un ressort de son pouvoir. [8] Du nom de l’inspecteur principal RenĂ© Canonge, de la sĂ»retĂ© urbaine de Marseille. [9] Selon les investigations de la CNIL, en 2009, Ă  peine 17 % des fiches concernant des personnes mises en cause ne comportaient pas d’erreur
 [10] Type europĂ©en nordique, caucasien, mĂ©diterranĂ©en ; type africain/antillais ; type mĂ©tis ; type maghrĂ©bin ; type moyen-oriental ; type asiatique ; type indo-pakistanais ; type latino-amĂ©ricain ; type polynĂ©sien ; type mĂ©lanĂ©sien dont notamment canaque
 » [Bauer et al., 2006, p. 142]. [11] Deux nouveaux fichiers de police créés », LibĂ©ration, 18 octobre 2009. [12] BĂ©nĂ©fice tout relatif, puisque si les filles d’origine maghrĂ©bine ont nettement plus de chances d’ĂȘtre recrutĂ©es que leurs frĂšres [sic], Ă  cause des stĂ©rĂ©otypes qui entourent les jeunes ethnicisĂ©s [les garçons “maghrĂ©bins” Ă©tant vus comme rebelles
], c’est aussi parce que beaucoup de cadres policiers, engageant dans leur choix d’autres ordres de stĂ©rĂ©otypes – liĂ©s au genre cette fois – pensent ainsi favoriser l’embauche d’exĂ©cutants » [Duprez, Pinet, 2002, p. 130].
Unecampagne de recrutement est lancée par la police nationale. Des postes de policiers adjoints sont à pourvoir à La Réunion. Les dossiers de candidature sont à déposer jusqu'au 29 juin.

Le policier du renseignement assure une mission globale de surveillance et de protection du territoire. Cependant, en fonction de son affectation Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ou Service central du renseignement territorial, ses prĂ©rogatives et objectifs peuvent diffĂ©rer. Inscription sous certaines conditions Globalement, son rĂŽle est de collecter et d’analyser des donnĂ©es dans le but de protĂ©ger le territoire des risques extĂ©rieurs ingĂ©rence Ă©trangĂšre, terrorisme et intĂ©rieurs criminalitĂ©, violences urbaines. Cependant, dans les faits, son activitĂ© quotidienne est diffĂ©rente en fonction de l’unitĂ© Ă  laquelle il est rattachĂ©. Ainsi, le membre de la DGSI est censĂ© lutter contre le terrorisme dĂ©fendre le territoire des ingĂ©rences Ă©trangĂšres protĂ©ger le patrimoine Ă  la fois industriel et scientifique du pays En ce qui concerne les personnels du SCRT, leurs missions sont collecter des donnĂ©es afin de faciliter l’enquĂȘte sur certains dĂ©lits concevoir des notes exploitables sur la base des donnĂ©es recueillies protĂ©ger les reprĂ©sentants de l’État durant des voyages officiels effectuer des enquĂȘtes de moralitĂ© sur les candidats aux postes Ă  responsabilitĂ© Les compĂ©tences et qualitĂ©s requises pour devenir policier du renseignement Recueillant un nombre consĂ©quent d’information quotidiennement, le policier du renseignement doit faire preuve d’une capacitĂ© Ă  repĂ©rer l’essentiel et Ă  le synthĂ©tiser au mieux. Travaillant en Ă©quipes, mutualisant leurs compĂ©tences pour une meilleure efficacitĂ©, les agents du renseignement doivent donc savoir coopĂ©rer et ĂȘtre ouverts aux diffĂ©rents points de vue. Enfin, la flexibilitĂ© et la disponibilitĂ© sont Ă©galement des qualitĂ©s recherchĂ©es au vu des horaires contraignants du mĂ©tier longues permanences, week-end. Le salaire d’un policier du renseignement Le salaire brut mensuel d’un dĂ©butant des unitĂ©s de renseignement est estimĂ© entre 2092 et 2732 euros. Les avantages d’une formation du Cours Servais

Unancien fiché S devient gardien de la paix. Par Laure Bruyas Le 25/09 à 14h16 MàJ 25/09 à 14h16 Un homme, qui a été surveillé plusieurs années par les services de renseignements pour une

Archives Le 16 fĂ©vrier 1980, M. Michel Bellet, gardien de la citĂ© Jean-Couzy Ă  Vitry-sur-Seine Val-de-Marne, tuait d'une balle dans la tĂȘte Abdelkader LairĂšche, un jeune AlgĂ©rien de quinze ans, avec un 22 long rifle que lui avait tendu sa femme " le Monde " du 20 fĂ©vrier 1980. Les lundi 26 et mardi 27 octobre, aux assises du Val-de-Marne, c'est autant sur ce meurtre absurde et injustifiĂ© sur lequel les jurĂ©s avaient Ă  se pencher que sur les craintes sourdes, l'insĂ©curitĂ© et la violence dans les grands ensembles. Leur verdict cinq ans d'emprisonnement avec sursis pour le couple a dĂ©clenchĂ© de la part des camarades de Kader c'est ainsi qu'ils l'appelaient des mouvements divers, qui ont dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, une fois la salle Ă©vacuĂ©e, en un affrontement, avec les forces de l'ordre dans le hall du palais de justice de CrĂ©teil, puis Ă  l'extĂ©rieur, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de renforts de femme et un gardien de la paix ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Six jeunes manifestants ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s mais ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s ÂgĂ© de trente-six ans, M. Bellet, consciencieux, assidu, sĂ©rieux, engoncĂ© dans un costume bleu, paraĂźt effacĂ© sur le banc des accusĂ©s. Il est rĂ©putĂ© calme et pondĂ©rĂ©. L'expert psychiatrique voit en lui une personnalitĂ© immature, Ă©motive. Il le dĂ©peint comme mĂ©ticuleux, persĂ©vĂ©rant, ambitieux, ponctuel. Ces qualitĂ©s allant de pair avec un caractĂšre gĂ©nĂ©reux et une tendance Ă  l'altruisme, et Ă  l'idĂ©alisme. À ses cĂŽtĂ©s son Ă©pouse, Katia, une petite femme de trente ans au physique " un peu plĂ©thorique ", selon l'expression de l'expert psychiatrique, est prĂ©sentĂ©e comme serviable et d'une bonne moralitĂ©, mais aussi comme banale, conformiste, un peu rustre. Elle s'est mariĂ©e Ă  seize ans pour Ă©chapper Ă  une trop nombreuse famille. Issus de milieux modestes, ils dĂ©sirent s'en sortir. Leur installation dans la citĂ©, en juin 1979, constitue pour eux une promotion sociale. 16 fĂ©vrier 1980. Ce soir-lĂ  un couple de locataires M. et Mme Aubert, tĂȘtes de turc d'un groupe de jeunes depuis leur arrivĂ©e cinq ans plus tĂŽt, est Ă  nouveau en butte Ă  des tracasseries. M. Aubert est insultĂ© en allant promener son chien vers 22 heures. Le groupe tape ensuite sur ses volets. " Tu ne dormiras pas cette nuit Roger. " Il demande Ă  sa compagne de prĂ©venir le gardien de l'immeuble. Ce dernier vient de passer la soirĂ©e en compagnie de son beau-frĂšre - " on avait un peu bu ", - et au cours du dĂźner il lui avait montrĂ© une carabine chargĂ©e mais non armĂ©e qu'il avait trouvĂ©e, telle quelle, un mois et demi plus tĂŽt dans une cave de la citĂ©. Il sort alors faire une ronde. Il aurait Ă©tĂ© insultĂ© Ă  son tour. Sa femme qui se trouvait Ă  la fenĂȘtre prit alors la carabine restĂ©e sur la table et sortit. Il l'arracha des mains de son Ă©pouse, qui l'avait armĂ©e. " Elle avait l'intention de tirer. " Et c'est lui, qui dans un Ă©tat alcoolique lĂ©ger 1,20 gramme d'alcool, dĂ» au repas familial, a tirĂ© pour " faire peur aux jeunes " Ă  30 mĂštres de lĂ . L'un d'eux est touchĂ© mortellement. Il s'appelait Abdelkader LairĂšche, et il avait quinze ans. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lincorporation sera subordonnĂ©e Ă  une visite mĂ©dicale d’aptitude prĂ©alable et Ă  une enquĂȘte de moralitĂ©. Les laurĂ©ats suivront une formation rĂ©munĂ©rĂ©e de 12 mois Ă  La RĂ©union durant laquelle ils recevront l’enseignement spĂ©cifique aux policiers adjoints de la police nationale et seront prĂ©parĂ©s au concours de gardien de la paix. Elle se dĂ©roule en alternance (7 mois en
C’est l’une des mesures phares du projet de loi antiterroriste, actuellement examinĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale. Le gouvernement souhaite pouvoir muter ou radier des fonctionnaires chargĂ©s de missions de sĂ©curitĂ© qui se seraient radicalisĂ©s. Jusqu’ici, quand nous dĂ©couvrons qu’un agent s’est radicalisĂ©, nos marges de manƓuvre sont trĂšs faibles », avait expliquĂ© le ministre de l’IntĂ©rieur dans une interview accordĂ©e au Parisien au dĂ©but du mois. S’il est possible, dit-il, de retirer l’accĂšs Ă  un site nuclĂ©aire pour un salariĂ© sur lequel pĂšsent de tels soupçons », le cas des fonctionnaires et militaires les plus engagĂ©s dans le domaine de la sĂ©curitĂ© » est plus difficile Ă  les attentats de 2015, le niveau de vigilance de l’institution policiĂšre vis-Ă -vis de la pratique religieuse des agents a Ă©tĂ© renforcĂ©. Mais le sujet est forcĂ©ment un peu sensible. Un groupe de suivi a donc Ă©tĂ© mis en place au sein de l’IGPN, la police des polices, pour aider les chefs de service Ă  discerner les pratiques religieuses des agents qui sont incompatibles avec l’exercice de leur mission » ou qui heurtent le principe de neutralitĂ© et de laĂŻcitĂ© du service public », tout en respectant le droit des fonctionnaires d’exercer leur religion, nous explique une source dizaine d’agents au profil un peu inquiĂ©tant »Selon nos informations, sur les personnels de la police nationale, une trentaine de fonctionnaires, principalement des hommes, font l’objet d’une attention toute particuliĂšre de la part de l’administration. Une vingtaine ont simplement une pratique religieuse un peu dĂ©rangeante ». Mais une petite dizaine ont un profil un peu inquiĂ©tant », notamment parce qu’ils entretiennent des relations avec des personnes dĂ©plaisantes », nous explique une source policiĂšre. Certains sont mĂȘme fichĂ©s au FSPRT Fichier des signalements pour la prĂ©vention de la radicalisation Ă  caractĂšre terroriste, ce qui ne signifie pas ĂȘtre radicalisĂ© ». En revanche, aucun agent ne fait l’objet d’une fiche S » ou aurait des contacts avec des groupes terroristes ». Si c’était le cas, on s’en dĂ©barrasserait immĂ©diatement et ils auraient tous les services sur le dos. » L’administration essaie de dĂ©tecter les cas qui peuvent poser problĂšme dĂšs la phase de recrutement. AprĂšs avoir rĂ©ussi les Ă©preuves Ă©crites et orales du concours de policier, les candidats font l’objet d’une enquĂȘte de personnalitĂ© et de moralitĂ©, rĂ©alisĂ©e par les agents du renseignement territorial. Cette enquĂȘte doit ĂȘtre plus poussĂ©e », nous explique une source syndicale. Normalement, elle va jusqu’à interroger les voisins du candidat. Mais cela n’est pratiquement plus fait, car les collĂšgues du renseignement n’ont plus le temps de le faire », ajoute ce policier. On ne peut pas rĂ©aliser enquĂȘtes de personnalitĂ©s poussĂ©es jusqu’au voisinage. On se contente souvent d’un passage au fichier », concĂšde une source bien informĂ©e, ajoutant qu’il est nĂ©cessaire de faire des enquĂȘtes de plus en plus resserrĂ©es ». Revoir les modalitĂ©s de recrutement des policiers »D’autres sont dĂ©tectĂ©s au cours de leur formation. Comme cet Ă©lĂšve de l’école de police de NĂźmes, ĂągĂ© d’une trentaine d’annĂ©es, qui a Ă©tĂ© suspendu en mai dernier pour avoir fait circuler une vidĂ©o de propagande de Daesh dans son Ă©tablissement. Il a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© Ă  la direction de l’école par ses camarades, choquĂ©s par les images qu’ils ont vues. Il est passĂ© quelques semaines plus tard en conseil de discipline et a quittĂ© la police nationale. Le directeur de l’école avait nĂ©anmoins affirmĂ© Ă  France Bleu que cet homme n’avait aucun lien avec le groupe terroriste ». Il n’est pas musulman, il n’est pas radicalisĂ©. »Notre source syndicale explique Ă©galement qu’il est nĂ©cessaire de revoir les modalitĂ©s de recrutement des policiers », notamment en ce qui concerne les adjoints de sĂ©curitĂ©, des agents engagĂ©s par contrat pour une pĂ©riode de trois ans renouvelable une fois. RTL a rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ© que l’un d’entre eux avait fait l’objet d’une fiche S pour des faits datant de 2012. Cette fiche avait finalement Ă©tĂ© levĂ©e par la DGSI et cet ADS est devenu gardien de la paix le 22 septembre dernier. En effet, Ă  l’issu de leur contrat, les ADS peuvent essayer d’intĂ©grer les rangs de la police. Ils ne doivent pas avoir de passe-droit », soutient notre source syndicale, estimant que l’enquĂȘte de personnalitĂ© est moins poussĂ©e les concernant. Les ADS font pourtant l’objet de deux enquĂȘtes de personnalitĂ© une au moment de signer leur contrat, et une autre s’ils veulent devenir gardiens de la paix. MagrĂ© cela, on en retrouve beaucoup dans la trentaine de policiers surveillĂ©s. On peut dĂ©jĂ  dĂ©placer quelqu’un en cas de doute »Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur est bien conscient de ce problĂšme de radicalisation dans les rangs de la police et continue de plancher sur cette problĂ©matique. En attendant, le projet de loi antiterroriste est censĂ© permettre de mieux repĂ©rer et surtout de mieux suivre ces individus. Le texte permet Ă  l’administration de procĂ©der, en cas de doute, Ă  des enquĂȘtes administratives tout au long de leur carriĂšre afin de s’assurer que leur comportement n’est pas devenu incompatible avec les fonctions ou missions exercĂ©es ». Et de les Ă©carter si besoin en est. Ce qui est dĂ©jĂ  possible, explique un haut gradĂ©. S’il s’agit de dĂ©placer quelqu’un parce qu’on a un doute, on peut dĂ©jĂ  le faire. Et rapidement. »
Lesmissions, tùches et fonctions du Cadet de la République Le Cadet de la République a un statut de contractuel et est rattaché à un fonctionnaire de la Police Nationale. Il apprend à travailler en équipe avec d'autres cadets ou des Policiers Adjoints tout en suivant une formation annuelle qui doit l'aider à passer le concours de Gardien de la Paix.

L’enquĂȘte de moralitĂ© vise Ă  vĂ©rifier les antĂ©cĂ©dents de la personne statut marital, enfants, adresses, origine, etc. faire des enquĂȘtes de voisinage, vĂ©rifier la situation financiĂšre employeur, sociĂ©tĂ©s sarl, sci, etc..., patrimoine mobilier, immobilier, domiciliation financiĂšre, etc. Le rapport du dĂ©tective doit pouvoir ĂȘtre utilisĂ© devant les tribunaux. Cette liste montre 3 entreprises de enquĂȘtes de moralitĂ© Ă  NĂźmes Voir plus NĂźmes EnquĂȘtes de moralitĂ© Plus de professionnels prĂšs de chez vous

Honneurde la Police est le nom d'une supposĂ©e [1] association de malfaiteurs d'extrĂȘme droite, empruntĂ© en homonymie au groupe de rĂ©sistants de la prĂ©fecture de police, qui servit Ă 
La police est atteinte d’un cancer en phase terminale. » La phrase fuse comme une balle. Elle vient du sĂ©nateur LR Henri Leroy. Chaque annĂ©e, il dresse un rapport sur le budget des forces de sĂ©curitĂ©. Et constate que le recrutement se dĂ©grade On recrute Ă  gogo, on sature les Ă©coles et on envoie les recrues plus tĂŽt sur le terrain pour laisser la place aux promotions d’aprĂšs. »L’ex-gendarme alertait en novembre 2019 sur l’ appauvrissement inquiĂ©tant des viviers de recrutement ». Aujourd’hui, alors qu’il participe au Beauvau de la sĂ©curitĂ© – la concertation sur les forces de l’ordre qui se penche lundi 8 mars sur la question de la formation –, son inquiĂ©tude est encore plus forte ». Relative dĂ©saffection »Que se passe-t-il dans la maison police ? Il suffit d’une Ă©quation pour le comprendre. LĂ  oĂč Nicolas Sarkozy avait supprimĂ© plus de 10 000 postes de policiers et gendarmes, Emmanuel Macron s’est engagĂ© Ă  en crĂ©er 10 000 sur l’ensemble du quinquennat. Le nombre d’incorporations annuel d’élĂšves gardiens de la paix 1 a bondi en dix ans, passant de 450 en 2010 Ă  3 700 en tenir les engagements, il faut donc recruter beaucoup, et vite. ProblĂšme, les vocations n’ont pas suivi. AprĂšs un rebond, Ă  la suite des attentats de 2015, le nombre de candidats a diminuĂ© pour se stabiliser Ă  20 000 en moyenne chaque annĂ©e. En cause notamment, les violences en manifestation, la dĂ©fiance d’une partie de la population, des conditions de travail jugĂ©es dĂ©gradĂ©es, etc. AuprĂšs de la commission des lois du SĂ©nat, la direction de la police DGPN souligne une relative dĂ©saffection des candidats ».Admis avec un 7/20Le concours est de moins en moins sĂ©lectif alors que seuls 1 % des candidats au concours externe des gardiens de la paix, accessible au niveau bac, Ă©taient admis en 2010, ils Ă©taient plus de 9 % en 2018, selon nos calculs Ă  partir des donnĂ©es transmises par la DGPN. Concours interne et externe 2 confondus, on est passĂ© d’un candidat retenu sur 50 en 2010 Ă  un sur cinq en 2019. On peut ĂȘtre admis avec des notes catastrophiques, un 7/20 par exemple », prĂ©cisent plusieurs sources. Le niveau gĂ©nĂ©ral des candidats est plus faible », ajoute un formateur en Ă©cole de police. Mais j’ai tendance Ă  croire que c’est gĂ©nĂ©rationnel, et que c’est l’Éducation nationale qui a lĂąchĂ©. Car la police a toujours attirĂ© les gens issus du peuple. »AntĂ©cĂ©dents judiciairesLes recrues subissent une enquĂȘte administrative de la part des renseignements territoriaux. Le but, vĂ©rifier qu’elles sont de bonne moralitĂ© » et que leur casier judiciaire ne comporte aucune mention incompatible avec l’exercice des fonctions ». LĂ  aussi, l’exigence a baissĂ©, assurent plusieurs interlocuteurs. On se retrouve avec des recrues qui ont des antĂ©cĂ©dents de violences conjugales ou de petits larcins », explique Franck Chantelauze, rĂ©fĂ©rent national formation pour Alternative Police CFDT. Il y a des choses qu’on ne voyait peut-ĂȘtre pas avant. On se demande comment certains ont pu arriver en Ă©cole
 », confie un formateur et membre de 2019, l’épreuve de gestion du stress a Ă©tĂ© supprimĂ©e, jugĂ©e trop chronophage et pas assez sĂ©lective. Elle Ă©tait pourtant trĂšs pertinente », regrette un psychologue de la police, membre de jury. La vraie raison, c’est que cela Ă©liminait beaucoup de personnes qui ne prĂ©sentaient pas les garanties psychiques pour faire face Ă  ce mĂ©tier. »À la formation ensuite de prĂ©parer ces recrues au terrain. Celle-ci a Ă©tĂ© rĂ©duite de 12 Ă  8 mois en Ă©cole en juin 2020. Erreur fondamentale », a reconnu GĂ©rald Darmanin, qui va entendre les propositions de rĂ©forme ce lundi.
Bonjour Petite question concernant l'enquĂȘte de moralitĂ©. Quand j'avais 17 ans, c'Ă©tait il y a 3 ans Ă  peu prĂšs, j'ai Ă©crit un message sur quoi il y aurai un attentat sur la Tour Eiffel dans les jours Ă  venir.
de ABE le Sam 26 AoĂ» 2006 2158 "Membre" 12 messages Franchement, ça me dĂ©monte de voir des choses pareilles ! Tu as fait le plus dur en rĂ©ussissant tes deux concours et malheureusement, tu as pĂȘchĂ© par excĂšs de franchise et t'es un peu tirĂ© une balle dans le pied. Tu n'avais pas fait l'objet de la moindre condamnation, au plus, y a peut-ĂȘtre eu dans le passĂ© une main courante pour ces faits, lĂ  fallait pas parler de ces choses Ă  cette personne des RG. Ca aurait Ă©tĂ© un petit dolus bonus ... Et puis, tu sais, les gens des RG jouent quelque peu Ă  un double jeu de par leur profession, alors y a pas trop de scrupules Ă  avoir, surtout dans un cas similaire au tiens. Maintenant, je pense qu'effectivement il faut que tu songes Ă  intenter un recours gracieux et je te dĂ©conseille absolument de ne pas prendre d'avocat, car il te faut une personne ayant l'habitude du droit administratif et la procĂ©dure administrative, afin d'assurer au mieux la dĂ©fense de tes intĂ©rĂȘts. Consulte les pages jaunes de ton annuaire, essaie de repĂ©rer un avocat dont le droit administratif est la spĂ©cialitĂ© et va ensuite le consulter. N'hĂ©site pas Ă  lui demander une convention d'honoraires, afin de savoir pour combien cette procĂ©dure risque de te coĂ»ter. Renseigne-toi Ă©galement pour savoir si tu peux bĂ©nĂ©ficier de l'aide juridictionnelle. Essaie d'effectuer quelques recherches en bibliothĂšque universitaire niveau jurisprudence administrative, ça pourra t'ĂȘtre utile, voire crucial. Actuellement, la conjoncture me paraĂźt dĂ©favorable, afin que tu essaies de voir pour agir au niveau du MinistĂšre de la Justice et a fortiori de l'IntĂ©rieur Sarko oblige !. Attends les rĂ©sultats des prochaines prĂ©sidentielles et un Ă©ventuel changement de majoritĂ©, en espĂ©rant que la gauche passe. L'ennui avec un avis dĂ©favorable est qu'il s'agit un peu du fait du prince ... Si tu peux aussi te rapprocher d'une association qui puisse t'appuyer pour d'Ă©ventuelles dĂ©marches auprĂšs des MinistĂšres le cas Ă©chĂ©ant, ça donnera peut-ĂȘtre plus de poids et de chances Ă  ton intervention d'aboutir. Enfin simple avis personnel. En attendant, ne te dĂ©moralise pas, vois pour passer d'autres concours et tiens-nous au courant pour la suite. Je te souhaite un Grand ME... !
Pourdevenir Policier secouriste en montagne, vous devez en faire la demande auprĂšs de votre hiĂ©rarchie, aprĂšs avoir intĂ©grĂ© les services de la Police Nationale. RĂ©ussir le concours de Gardien de la Paix, si vous ĂȘtes titulaire du Bac. Vous serez alors stagiaire pendant 1
Commençons par une petite mise en garde Ă  l’intention de ceux qui considĂ©reraient la profession d’adjoint de sĂ©curitĂ© comme une voie de secours ce n’est pas un mĂ©tier que l’on choisit par dĂ©faut car il nĂ©cessite de la passion et une solide mentalitĂ©. Dans un premier temps, c’est effectivement un bon moyen de confirmer ou non son envie d’ĂȘtre policier en vivant la profession au quotidien. Pour ceux qui sont dĂ©jĂ  sĂ»rs de leur choix mais ne sont pas titulaires du baccalaurĂ©at, c’est aussi la seule possibilitĂ© d’y entrer. Quelles que soient les raisons qui vous poussent, vous ne devez jamais perdre de vue qu’un ADS, bien qu’il soit contractuel, est un policier qui doit avoir une conduite exemplaire. Plus qu’un mĂ©tier, ĂȘtre ADS est avant tout un tremplin permettant de devenir gardien de la conditions de recrutementLe mĂ©tier d’ADS ne nĂ©cessite aucun diplĂŽme mais de plus en plus de candidats sont titulaires du baccalaurĂ©at. Le recrutement se fait par le biais d’épreuves de sĂ©lection, aprĂšs acceptation du dossier. Contrairement au recrutement des gardiens de la paix, il ne s’agit pas ici d’un concours. Mais certaines conditions doivent ĂȘtre remplies pour dĂ©poser un dossier ĂȘtre de nationalitĂ© française,ĂȘtre ĂągĂ© d’au moins 18 ans Ă  la date d’entrĂ©e en Ă©cole et de moins de 30 ans Ă  la date de la premiĂšre Ă©preuve ;jouir de ses droits civiques ;avoir un casier judiciaire vierge et ĂȘtre de bonne moralitĂ© ;avoir participĂ© Ă  la journĂ©e d’appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense ;ĂȘtre en bonne condition physique et avoir une bonne acuitĂ© dossier de candidature doit comporter le formulaire de demande de candidature dĂ»ment renseignĂ© ;une lettre manuscrite de motivation ;une fiche de voeux d’affectation ;la copie recto-verso de la piĂšce d’identitĂ© CNI ou passeport ;la copie des titres et diplĂŽmes obtenus ;un justificatif de position au regard du service national ;un certificat mĂ©dical figurant dans le dossier remis au candidat complĂ©tĂ© par un mĂ©decin de son le dossier du candidat est jugĂ© recevable complet et remplissant les conditions d’accĂšs, celui-ci est autorisĂ© Ă  participer aux Ă©preuves de sĂ©lection. A noter que chaque zone de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© organise son propre recrutement et ses Ă©preuves de Ă©preuves de sĂ©lection1 Tests psychologiquesTests psychologiques deux sĂ©ries d’exercices permettant d’évaluer la capacitĂ© Ă  travailler en groupe et le profil de photo langage commentaire d’une photographie reprĂ©sentant une scĂšne de la vie courante, afin de vĂ©rifier la capacitĂ© Ă  s’exprimer correctement en français et la maĂźtrise de la langue Epreuves sportivesUn certificat d’aptitude datant de moins de trois mois doit ĂȘtre fourni et tout Ă©chec Ă  l’un des deux tests est de rĂ©sistance musculaire il s’agit de maintenir la position de gainage durant 1mn 45s pour les hommes et 1mn 15s pour les femmes ; le non respect des consignes Ă  deux reprises ou l’arrĂȘt volontaire avant la fin du compte Ă  rebours est d’endurance cardio-respiratoire TECR Ă©galement appelĂ© test Luc LĂ©ger » il consiste Ă  effectuer des allers retours Ă  une vitesse progressivement accĂ©lĂ©rĂ©e et rythmĂ©e de bips sonores sur une distance de 20 mĂštres. Pour que le test soit validĂ©, les hommes doivent atteindre le palier 6-15″ 11,1 km/h aprĂšs 7mn 15s de course et les femmes le palier 4 10 km/h aprĂšs 5 mn.3 Entretien devant une commissionSeuls les candidats ayant rĂ©ussi les Ă©preuves prĂ©cĂ©dentes ont accĂšs Ă  cet entretien d’environ 15 Ă  20 minutes durant lequel la commission apprĂ©ciera leur motivation pour l’emploi d’adjoint de Visite mĂ©dicaleLa vĂ©rification de l’aptitude physique porte en particulier sur l’aptitude au service actif de jour comme de nuit, l’acuitĂ© visuelle et l’aptitude au port et Ă  l’usage des EnquĂȘte administrativeUne enquĂȘte administrative est effectuĂ©e en complĂ©ment de la visite mĂ©dicale. Comme pour tout fonctionnaire de police, elle vise Ă  s’assurer de la bonne moralitĂ© du formationLes ADS bĂ©nĂ©ficient d’une formation initiale rĂ©munĂ©rĂ©e de 14 semaines comprenant une pĂ©riode de 12 semaines en Ă©cole et une pĂ©riode de 2 semaines dans un service actif. Le programme est le Les fondamentauxFondamentaux relatifs Ă  l’institution l’école et son fonctionnement ; corps, grades et marques de respect ; mouvements d’ordre serrĂ© ; services de sĂ©curitĂ© ; organisation et missions de la police ; rĂ©daction d’un rapport administratif ; dĂ©ontologie policiĂšre ; causes, mĂ©canismes et consĂ©quences du stress ; fondements dĂ©mocratiques ; les diffĂ©rents relatifs au droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral Ă©lĂ©ments constitutifs et classification des infractions ; rĂšgles d’utilisation du code pĂ©nal ; qualifications judiciaires du policier ; organisation judiciaire de la France ; lĂ©gitime relatifs aux techniques d’intervention prise de dĂ©cision prĂ©alable Ă  l’intervention ; principe de protection, liaison, interpellation ; palpation de sĂ©curitĂ© ; relatifs au secourisme gestes techniques de protection ; procĂ©dure d’alerte ; techniques liĂ©es Ă  une victime inconsciente, une victime qui saigne, une victime qui s’étouffe, une victime qui se Les situations professionnellesAccueil du public diffĂ©rentes catĂ©gories de publics ; formulaires et registres ; communication tĂ©lĂ©phonique ; tests de discrimination Ă  l’encontre d’une personne ; compĂ©tences des services partenaires ; gestion des conflits et du diffĂ©rents types ; moyens radioĂ©lectriques ; principaux fichiers ; circulation routiĂšre et infractions au stationnement ; rĂ©daction d’un rapport d’information ; substances psychoactives et leurs effets ; individu en Ă©tat d’ivresse ; interpellation d’un piĂ©ton ; contrĂŽle d’identitĂ© ; dĂ©couverte d’un objet suspect ; rĂ©daction d’une main courante ; prĂ©jugĂ©s et routiĂšre contrĂŽle routier ; mise en fourriĂšre ; interception d’un vĂ©hicule lors d’une patrouille pĂ©destre et lors d’une patrouille portĂ©e ; infractions ; rĂ©daction de procĂšs-verbaux ; amende forfaitaire ; alcoolĂ©mie ; formulaire d’immobilisation ; intervention sur un accident de la d’un individu flagrance ; rĂ©tention Ă  caractĂšre judiciaire ; destructions, dĂ©gradations et dĂ©tĂ©riorations ; rĂ©daction d’un rapport suite Ă  interpellation ; vol ; violences volontaires ; code de procĂ©dure pĂ©nale ; outrage et rĂ©bellion ; malades mentaux ; violences intrafamiliales ; diffĂ©rend dans un lieu Les activitĂ©s physiques et professionnellesManipulations et tir ; armement ; dĂ©fense en intervention ; prĂ©paration La formation informatiqueRĂšgles d’utilisation ; intranet ; main courante informatisĂ©e ; fichiers de police informatisĂ©s ; utilisation pratique des fin de la formation initiale donne lieu Ă  une attestation d’aptitude gĂ©nĂ©rale Ă  l’ missions de l’ADSD’une façon gĂ©nĂ©rale, l’ADS assiste le gardien de la paix dans ses missions. Ses fonctions sont diverses et peuvent varier selon le lieu d’exercice et le poste et d’information accueil et orientation des usagers ; prise en charge des appels tĂ©lĂ©phoniques ; traitement des demandes de en matiĂšre de petite et moyenne dĂ©linquance participation aux enquĂȘtes sous le contrĂŽle de l’autoritĂ© hiĂ©rarchique ; accueil et assistance aux victimes ; participation Ă  des missions de soutien gĂ©nĂ©rale prĂ©vention et dissuasion ; constatation d’infractions ; contrĂŽle du respect de la rĂ©glementation ; sĂ©curisation d’un secteur et lutte contre les violences routiĂšre contrĂŽles de vitesse, d’alcoolĂ©mie, de produits stupĂ©fiants, de pollution sonore ou atmosphĂ©rique ; rĂ©gulation et sĂ©curisation du trafic routier ; assistance aux usagers en difficultĂ© ou victimes d’un et prĂ©vention Ă©vĂšnements sur le thĂšme de la sĂ©curitĂ© mairies, Ă©tablissements scolaires
.SĂ»retĂ© portuaire ou aĂ©roportuaire surveillance et prĂ©vention d’actes malveillants ; dĂ©livrance d’habilitations d’accĂšs aux zones d’entrĂ©e aux frontiĂšres vĂ©rifications des titres de transport et des documents d’identitĂ© ; procĂ©dures de non d’administration gĂ©nĂ©rale rĂ©ception et suivi du courrier ; gestion de plannings ; suivi de administrative surveillance des locaux et des personnes retenues ; gestion des dossiers administratifs ; transfert des salaire et l’évolution de carriĂšre de l’ADSL’ADS a le statut d’agent contractuel de droit public pour une durĂ©e de 6 ans 3 ans renouvelables une fois. DĂšs son entrĂ©e en Ă©cole, sa rĂ©munĂ©ration est de 1 343€ nets en Ile-de-France et 1 260€ dans les autres rĂ©gions primes comprises.Au cours de son contrat, il bĂ©nĂ©ficie d’une formation renforcĂ©e pour passer le concours interne de gardien de la paix qui, en faisant de lui un policier Ă  part entiĂšre, lui permettra de bĂ©nĂ©ficier de l’évolution ne souhaite pas poursuivre sa carriĂšre dans la police en fin de contrat, la validation de son expĂ©rience professionnelle dĂ©bouchera sur un diplĂŽme de niveau CAP intitulĂ© suretĂ© des espaces ouverts au public. A noter qu’il peut Ă©galement rejoindre la police municipale sans condition de diplĂŽme au bout de deux ans d’expĂ©rience par le biais d’une passerelle.
Sion est admis au concours gardien de la paix et fichĂ© au STIC, lors de l'enquĂȘte de moralitĂ© vous pensez que c'est perdu d'avance ? ou cela dĂ©pend du type de fait reprochĂ© ? Si le STIC est rĂ©ellement important pourquoi mettre dans les conditions du concours ne pas avoir de casier judiciaire, en aucun il est stipulĂ© ne pas possĂ©der de
SommairePrĂ©sentation du mĂ©tierMissionsQualitĂ©s et compĂ©tencesHorairesConditions de travailSalaireÉtudes et FormationsDĂ©roulĂ© des Ă©preuves de sĂ©lectionFormation ADS en École de PoliceÉcolesDĂ©bouchĂ©s L’adjoint de SĂ©curitĂ© ADS, fait partie de la police nationale française. Son rĂŽle est de patrouiller en Ă©quipe et d’apporter un soutien supplĂ©mentaire aux agents de police et gardiens de la paix. Parmi ses missions les plus courantes, on retrouve la surveillance de lieux publics, l’escorte ou encore la rĂ©gulation de la circulation. Il intervient en grande majoritĂ© dans la police de proximitĂ©. À noter que depuis le 25 mai 2021, l’ADS a changĂ© de nom et s’appelle dĂ©sormais Policier Adjoint. PrĂ©sentation du mĂ©tier Niveau d’études ou diplĂŽme minimum Aucun diplĂŽme minimum requisÉtudes en alternance Aucune alternance possibleSalaire dĂ©butant SMIC + PrimesStatut Agent contractuel de droit public du ministĂšre de l’IntĂ©rieurMĂ©tiers associĂ©s Gardien de la paix, Agent de Surveillance de la Voie Publique ASVP, Gendarme, Lieutenant de policeSecteur d’activitĂ© Police nationale, SĂ©curitĂ©, Fonction publique L’adjoint de sĂ©curitĂ© ADS veille au maintien de la sĂ©curitĂ© dans l’espace public. Il vient en renfort des forces de police lors d’évĂ©nements, tels que des manifestations. De plus, il accueille le public au commissariat, participe aux missions d’escorte et prĂ©vient la dĂ©linquance. C’est un agent contractuel de la police. En d’autres termes, il porte un uniforme ainsi qu’une carte professionnelle. L’adjoint de sĂ©curitĂ© est assermentĂ©, c’est-Ă -dire qu’il est habilitĂ© Ă  effectuer des contrĂŽles d’identitĂ©. Il peut aussi verbaliser les infractions de classe 1 Ă  4 et immobiliser un vĂ©hicule. L’ADS est soumis au secret professionnel et, selon les missions auxquelles il participe, peut porter une arme. Enfin, il rĂ©alise toutes ses missions Ă  pied, jamais Ă  bord d’un vĂ©hicule. Missions Assurer la sĂ©curitĂ© dans les lieux publics L’ADS occupe son poste Ă  l’entrĂ©e des bĂątiments officiels tels que les prĂ©fectures ou les tribunaux. Il fouille le public entrant et dĂ©cĂšle tout objet non autorisĂ© comme une arme blanche par exemple. Assurer la sĂ©curitĂ© routiĂšre L’adjoint de SĂ©curitĂ© intervient en vĂ©ritable renfort auprĂšs des gardiens de la paix. Pour ce faire, il participe activement au maintien de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Ainsi, il aide Ă  la rĂ©gulation du trafic routier, il constate les infractions au Code de la route et fait mĂȘme passer des tests d’ Ă  des journĂ©es d’intervention L’ADS participe Ă  de nombreuses missions dont beaucoup s’effectuent en Ă©quipe. AppelĂ©es journĂ©es d’intervention, elles englobent des missions telles qu’une intervention pour tapage nocturne, des violences conjugales ou la maĂźtrise d’individus violents. L’Adjoint de la SĂ©curitĂ© intervient aussi pour effectuer le transfert de dĂ©tenus, de filatures ou des arrestations. QualitĂ©s et compĂ©tences Aimer le travail d’équipe et avoir le sens du contact La plupart du temps, l’ADS rĂ©alise des missions en Ă©quipe et/ou au contact du public. C’est pourquoi il doit ĂȘtre Ă  l’aise avec les autres et faire preuve d’un bon sens relationnel. Souvent, il viendra en aide aux autres. Par exemple, Ă  l’accueil d’un commissariat, son rĂŽle est d’orienter le public. Il doit donc ĂȘtre Ă  l’écoute et analyser la situation. Enfin, comme agent contractuel d’État, il doit avoir le sens de la rĂ©actif, efficace et discret L’adjoint de SĂ©curitĂ© est soumis au secret professionnel. Ainsi donc, il se doit d’ĂȘtre discret quant aux missions sur lesquelles il intervient. De plus, il travaille souvent dans l’urgence. Par consĂ©quent, la rĂ©activitĂ© est une qualitĂ© trĂšs recherchĂ©e par la profession. Enfin, l’ADS dĂ©montre d’une grande maĂźtrise de soi Ă  chacune de ses interventions. En effet, il peut se retrouver face Ă  des individus agressifs, voire insultants envers les forces de police. Face Ă  ce genre de situation, il doit prendre du en bonne condition physique Bien souvent, l’adjoint de sĂ©curitĂ© intervient dans des courses poursuite. C’est la raison pour laquelle une bonne condition physique est impĂ©rative pour la bonne exĂ©cution de ce mĂ©tier. Horaires L’emploi du temps d’un Adjoint de SĂ©curitĂ© est variable. En effet, il peut travailler avec l’équipe du matin, de l’aprĂšs-midi ou du soir. Ainsi, son volume horaire ne dĂ©passe jamais 40 heures/semaine. Enfin, il travaille les week-ends et jours fĂ©riĂ©s sans majoration salariale. Conditions de travail Les conditions de travail dĂ©pendent du type de mission de l’adjoint de sĂ©curitĂ©. Certaines interventions demandent une force physique et mentale importante, ce qui ajoute une certaine pĂ©nibilitĂ© au mĂ©tier. Salaire Bulletin de salaire L’adjoint de sĂ©curitĂ© signe un contrat CDD d’une durĂ©e de 3 ans, renouvelable 1 fois. Sa rĂ©munĂ©ration reste la mĂȘme tout au long de la durĂ©e de son contrat. En Île de France, un ADS gagne 1800 € brut/ province, un ADS gagne 1700 € brut/mois De plus, l’adjoint de sĂ©curitĂ© perçoit plusieurs indemnitĂ©s et primes qui peuvent ĂȘtre mensuelles ou annuelles. Elles englobent le travail de nuit, la prise en compte de l’entretien de l’uniforme ou encore du lieu de rĂ©sidence pour les habitants d’Île-de-France uniquement. Études et Formations Pour devenir adjoint de sĂ©curitĂ© et intĂ©grer la police nationale, aucun diplĂŽme minimum n’est requis. Le recrutement se fait sur dossier, puis lors d’épreuves de sĂ©lection. Ces Ă©preuves se dĂ©roulent en rĂ©gion. Elles sont organisĂ©es par zone de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©, autrement dit par circonscription administrative. Pour passer ces Ă©preuves, il faut cependant rĂ©pondre Ă  quelques critĂšres, Ă  savoir ĂȘtre de nationalitĂ© française,ĂȘtre ĂągĂ© d’au moins 18 ans et de maximum 30 ans au moment de l’envoi du dossierĂȘtre de bonne moralitĂ©, bulletin n° 2 du casier judiciaire viergeĂȘtre recensĂ© avoir accompli la JDC journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©. DĂ©roulĂ© des Ă©preuves de sĂ©lection Les Ă©preuves de sĂ©lection pour devenir ADS se dĂ©roulent en 5 Ă©tapes. En premier lieu, l’examen du dossier de candidature. DeuxiĂšmement, si le dossier est retenu, le candidat passe alors des tests psychologiques. La troisiĂšme Ă©tape consiste en des Ă©preuves sportives. Vient ensuite un entretien individuel devant une commission. Enfin, la cinquiĂšme Ă©tape est une visite mĂ©dicale ainsi qu’une enquĂȘte administrative. Formation ADS en École de Police Si le candidat a rĂ©ussi les cinq Ă©tapes expliquĂ©es prĂ©cĂ©demment, il intĂšgre alors la formation d’ADS dans l’école de police. La formation dure 3 mois 1/2. L’enseignement est rĂ©parti comme suit 12 semaines d’apprentissage en Ă©cole,2 semaines sur le terrain. Le futur ADS Ă©tudie de nombreux cas et doit en trouver les solutions selon l’enseignement reçu par les diffĂ©rents intervenants. Puis, le candidat intĂšgre un service actif. Il s’agit d’une pĂ©riode de 2 semaines lors de laquelle l’ADS prend ses marques sur son nouveau lieu d’affectation. Les futurs ADS sont Ă©valuĂ©s tout au long de la formation sur les connaissances juridiques et techniques. Le candidat perçoit une indemnitĂ© de formation Ă©gale au salaire d’un ADS. De plus, il est hĂ©bergĂ© pendant toute la durĂ©e de la formation. Au terme de la formation, l’élĂšve reçoit une attestation d’aptitude gĂ©nĂ©rale Ă  l’emploi. Sans laquelle il ne peut signer de contrat. Écoles Pour savoir quelles sont les zones de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© qui recrutent et comment constituer le dossier de candidature, cliquez ici. DĂ©bouchĂ©s AprĂšs une annĂ©e passĂ©e Ă  travailler comme ADS, le policier adjoint peut passer le concours interne de police pour devenir gardien de la paix. DĂšs lors, il pourra monter en grade dans la police comme officier ou en choisissant une spĂ©cialitĂ©. L’Adjoint de SĂ©curitĂ© peut aussi Ă©voluer vers des postes d’agent de sĂ©curitĂ© ou chef de la sĂ©curitĂ© dans des entreprises privĂ©es.
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